La « logique » de l’innovation voudrait qu’elle parte des pays développés vers les pays émergents. Mais ce n’est pas toujours le cas : face à ses contraintes spécifiques, précise-t-on à socialnetlink.org, l’Afrique peut s’approprier plus vite que les autres des usages qui seront par la suite commercialisés, après adaptation, dans les pays développés. L’exemple du « mobile money » est emblématique.
« Le digital en Afrique s’inscrit pleinement dans cette logique d’innovation, initialement frugale, puis inversée. Le processus d’inversion est en cours : l’innovation africaine arrive dans les pays plus développés. Aujourd’hui, les européens se demandent par exemple si ce qui a fait le succès du digital en Afrique pourrait trouver un écho sur le continent », explique Harvard Business Review. Qui ajoute que pour comprendre ce qu’on entend par « digital », « quatre critères sont à appréhender. L’accès aux données. C’est le cœur de la révolution des TIC que nous vivons depuis un quart de siècle avec la numérisation, le développement des réseaux de communication pour échanger les données et l’interopérabilité entre les équipes techniques pour fluidifier les échanges. Le trait marquant des dernières années est le renforcement significatif de la mobilité en Afrique, où la majorité des pays comptabilise davantage de téléphones mobiles que d’habitants… »
Moctar FICOU / Vivafrik


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