Mercredi 11 janvier 2023, le prix du cuivre a dépassé les 9 000 dollars la tonne sur le marché des métaux à Londres, soutenu par la perspective d’une augmentation de la demande en Chine alors que le pays a abandonné sa politique zéro Covid, une première depuis juin 2022.
La Chine est le premier consommateur mondial de cuivre. Au cours des trois dernières années, le pays a imposé des restrictions à l’entrée sur son territoire et appliqué une politique sanitaire qui a ralenti l’activité économique.
Déjà lundi 9 janvier 2023, le prix de la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois a atteint 8 711 dollars sur le London Metal Exchange, soit son plus haut niveau depuis juin 2022. Cette hausse traduit l’optimisme du marché, peu après la réouverture des frontières de la Chine, premier consommateur du métal rouge.
Le cuivre est un métal extrêmement polyvalent utilisé dans de nombreux secteurs tels que la construction, l’automobile et les télécommunications.
Depuis trois ans, les routes maritimes et terrestres reliant la Chine continentale à Hong Kong et au reste du monde étaient fermées, en raison de la politique sanitaire mise en œuvre par Pékin depuis le début de la pandémie.
Certains experts estiment qu’il est encore trop tôt pour prédire l’impact sur les prix des métaux, en raison notamment de l’état des autres marchés consommant du cuivre. Et pour le FMI, la récession devrait affecter un tiers des pays cette année 2023. Les Etats-Unis ou l’Europe pourraient être concernés.
Outre la réouverture des frontières, la relance économique favorisée par l’assouplissement de cette politique dite « zéro Covid » peut bénéficier à plusieurs secteurs consommant du cuivre, notamment l’immobilier.
Pour rappel, des prix du cuivre hauts sont une bonne nouvelle pour les pays producteurs qui peuvent s’attendre à davantage de revenus d’exportation. C’est le cas en Afrique de la RDC et de la Zambie, les deux principaux producteurs du continent.
Moctar FICOU / VivAfrik


Laisser un commentaire