Mettre en œuvre l’accord de Paris « pour renforcer la protection de l’océan » dixit ségolène Royal

A l’occasion de la journée mondiale de l’océan, Ségolène Royal souligne l’absolue nécessité de protéger l’océan, véritable thermostat de la planète au regard du climat et de la biodiversité. La Présidente de la COP21 rappelle les principales actions portées par la France au niveau international

developpement-durable.gouv.fr, pour la première fois depuis les 20 COP, l’océan a fait l’objet d’une journée dédiée lors des négociations internationales, à l’initiative de la France. Les participants ont soutenu l’inscription par le GIEC d’un rapport spécial océan à son programme de travail. Cette avancée a été adoptée lors de la 43e session plénière du GIEC à Nairobi du 11 au 13 avril 2016. Hormis cette cérémonie,  à l’occasion du séminaire sur l’océan aux Nations unies le 21 avril dernier, Ségolène Royal, pour la France, et Laura Tuck, vice-présidente de la Banque mondiale, ont signé un partenariat pour promouvoir une gestion intégrée des côtes. Cette collaboration s’inscrit en appui des orientations de l’Union africaine en faveur d’une stratégie pour la croissance bleue, avec un projet de 300 millions de dollars à plusieurs dimensions : gestion des risques côtiers, sécurité maritime, pêche, économie bleue, dialogue stratégique des petites îles de l’Océan indien… Ségolène Royal soutient ainsi la proposition de créer une coalition d’États de l’appel « Parce que l’océan » pour protéger les pays les plus vulnérables au changement climatique, notamment les États insulaires. Concernant les négociations sur la haute mer, la France demande la création d’un instrument juridique contraignant, permettant de gérer durablement les espaces situés au-delà des zones économiques exclusives et de préserver ainsi les milieux marins. Lors de la réunion qui s’est tenue fin avril, l’Organisation maritime internationale (Omi) a adopté un système de collecte de données sur les émissions de CO2 du transport maritime. Il s’agit d’une première étape en vue d’atteindre l’objectif défendu par la France, à savoir la généralisation à l’international d’un système obligatoire de surveillance, de déclaration et de vérification des émissions de CO2 pour le transport maritime.

Autre événement marquant, est le lancement par Ségolène Royal le 6 juin dernier, la mise en œuvre nationale du plan d’action des Objectifs de développement durable. La France sera en première ligne pour la mise en œuvre de l’Objectif 14, qui prévoit de « conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable ». A ce titre, la France soutient le principe d’une conférence des Nations unies, qui se tiendra à Fidji en 2017 qui suivra la mise en œuvre de l’objectif de développement durable dédié aux océans. Pour ce qui est de la pollution par les débris marins, notamment les plastiques et micro-plastiques, et en particulier sur la prévention et la diminution des rejets d’origine terrestre, l’interdiction des sacs plastique à usage unique, décidée par Ségolène Royal et effective en France à compter du 1er juillet 2016, témoigne de l’engagement fort de la France. Le rôle crucial assuré par les récifs coralliens, les mangroves et les écosystèmes côtiers sont également reconnus, ainsi que leur vulnérabilité spécifique aux impacts du changement climatique et des activités humaines. A ce titre, la France est fortement impliquée, puisqu’elle prendra prochainement la co-présidence de l’Initiative internationale sur les récifs coralliens.


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