Une pénurie d’eau notée dans les régions frappées par la sécheresse en Tanzanie

Plus de 3.000 villageois de la région de Simiyu, en Tanzanie, sont confrontés à une pénurie d’eau due à une sécheresse prolongée dans la plupart des régions de la nation de l’Afrique de l’Est causée par le changement climatique, relaye french.china.org.cn.

Merchades Anaclet, directeur exécutif de l’Autorité de l’eau et des égouts urbains de Maswa, dans la région de Simiyu, a déclaré que 3.229 villageois du district commenceront à recevoir de l’eau rationnée en raison d’une sécheresse prolongée. « Onze villages ont été sérieusement touchés par la sécheresse et les villageois devront se procurer de l’eau rationnée », a précisé M. Anaclet. Il a fait savoir que les autorités n’ont pas fourni assez d’eau aux onze villages parce que la sécheresse a commencé l’année dernière. Ajoutant que les villageois étaient actuellement approvisionnés en eau pour seulement dix heures par jour au lieu de 24 heures. M. Anaclet a cité les villages en rationnement d’eau tels que Anzui, Malita, Mwabayanda, Dakama, Hinduki, Mwadila, Buyubi, Mwasita, Mwigwa, Lyogole et Badabada. De longues périodes de sécheresse ont provoqué des pénuries alimentaires dans certaines parties de la nation de l’Afrique de l’Est, mais le premier ministre Kassim Majaliwa a apaisé la semaine dernière les craintes de famine à travers le pays. M. Majaliwa a noté que la Tanzanie ne faisait pas face à une pénurie alimentaire et a exhorté les Tanzaniens à rejeter les rumeurs de famine. « Le gouvernement est le seul pouvoir chargé de publier des rapports sur la pénurie alimentaire. Les rapports indiquant que la Tanzanie est confrontée à une pénurie alimentaire sont complètement faux », a indiqué le premier ministre dans la capitale politique Dodoma. M. Majaliwa a fait cette déclaration après que des médias locaux et organisations religieuses affirmaient que la Tanzanie faisait face à une pénurie alimentaire. « L’année dernière, le pays avait un excédent alimentaire de trois millions de tonnes, ce qui a obligé les députés et les négociants à demander au gouvernement d’émettre des permis pour vendre les excédents alimentaires à l’étranger », a expliqué M. Majaliwa. Il a en outre révélé que le gouvernement avait émis les permis et 1,5 million de tonnes ont été exportés à l’étranger et le reste de 1,5 million de tonnes ont été réservées à l’utilisation locale.