D’après Josefa Leonel Corriea Sacko, commissaire à l’économie rurale et à l’agriculture au sein de la Commission de l’Union africaine (Ua), présente à la 16ème conférence ministérielle africaine sur l’environnement (Cmae), les catastrophes naturelles ont frappé plus de 15 millions de personnes sur le continent en 2015, a-t-on appris du journal lenouveaugabon.com.
D’après elle, la part de l’Afrique dans les catastrophes recensées dans le monde, a vertigineusement augmenté au cours des dernières années, du fait de la sécheresse récurrente, de la hausse des températures et des inondations. Aussi, sont-ce les populations des zones désertiques et exposées aux intempéries qui en paient le lourd tribut. Pour lutter contre ces phénomènes qui aggravent la précarité et la pauvreté des communautés, l’Union africaine entend mettre en œuvre le programme d’actions arrêté dans le cadre de Sendai 2015-2030. Cette initiative vise à aider les populations frappées par ces catastrophes, à renforcer leur résilience face à la sécheresse et la famine. Pour la commissaire à l’économie rurale et à l’agriculture de la Commission de l’Union africaine, les pays africains doivent faire entendre leurs voix à la 13e Conférence des parties de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification qui se tiendra à Ordos en Chine, du 6 au 16 septembre 2017. Car, la sécheresse qui sévit dans les pays du continent, à ce jour, a déjà entraîné le déplacement de près de 680 000 personnes, sans compter que cette année, le phénomène est à l’origine de la malnutrition d’environ 1,4 million d’enfants âgés de moins de cinq ans.
Moctar FICOU / VivAfrik