Accroitre l’action climatique dans les secteurs agricoles : Echanges des bonnes pratiques et solution, c’est la thématique développée ce jeudi 29 juin 2017, dans le cadre des travaux de réflexion qui se mènent à Cotonou sur le changement climatique « forum Africa carbon ». Selon les études sur l’impact du changement climatique, les secteurs agricoles sont les plus vulnérables aux changements climatiques. Et lorsqu’on parle des secteurs agricoles, il s’agit bien, selon beninwebtv.com, de la production végétale ; l’élevage ; la pêche ; et l’agriculture.
Des températures élevées et des changements dans les régimes pluviométriques réduisent les rendements des cultures qui provoquent une prolifération des ravageurs et des maladies. Par conséquent, ils entraînent des baisses significatives de la production sur le long terme. Ces menaces sont particulièrement marquées chez les agriculteurs africains, a martelé Dr Tiémoko YO représentant de la FAO « Il s’agit dans la plupart des cas, de petites exploitations familiales dont les niveaux d’investissement et les connaissances techniques sont très faibles ce qui rend très vulnérables aux effets climatique. »
Cependant il n’est pas question de perdre de vu qu’à partir de la déforestation et la dégradation des terres, les secteurs agricoles sont responsables de l’émission de gaz à effet de serre. Il est donc indispensable que l’agriculture africaine réponde aux défis de la sécurité alimentaire en adoptant des modèles de développement agricole durable avec une faible intensité des émissions de gaz à effet de serre. Pour cette raison, « l’Organisation des nations unis pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) et ses partenaires font la promotion de l’agriculture intelligente face au climat », une approche en adéquation avec la stratégie africaine pour le développement de l’agriculture exprimée dans la déclaration de Malabo sur la croissance et la transformation accélérée de l’agriculture selon les explications de Tiémoko YO.
Moctar FICOU / VivAfrik