Quel lien existe-t-il entre l’Afrique et le pari des énergies renouvelables ?

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Innovation toute. C’est le leitmotiv de la première édition du Green Africa innovation booster (Green Aib) qui poursuit ses travaux à Marrakech. Les énergies renouvelables figurent parmi les principaux piliers de toute stratégie énergétique et de développement durable en Afrique, mais pour réussir ce chantier stratégique, il y a certains défis à relever à commencer par la recherche, la formation et l’innovation dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, précise-t-on au journal leconomiste.com.

Des chantiers à booster impérativement si l’Afrique ne veut pas rater le train des énergies renouvelables. Organisé par l’Institut de recherche en énergie solaire et en énergies nouvelles (Iresen) en partenariat avec la KIC InnoEnergy de l’Institut européen d’innovation et de technologie, la 1ère édition du Green Aib rassemble 450 participants. Parmi eux des chercheurs, les startups et les industriels africains et internationaux du secteur de l’innovation en énergie durable. L’idée est de créer une plateforme de l’innovation pour la communauté africaine et identifier les moyens pour accompagner la dynamique de la créativité. C’est aussi une opportunité offerte à 100 startups opérant dans le domaine en Afrique, en Europe et en Asie pour exposer leur produit/process dans les énergies renouvelables, la mobilité durable et les réseaux intelligents. C’est que le continent n’a pas le droit de rater ce virage. Au cœur de la transition attendue pour l’Afrique, le développement des énergies renouvelables et surtout le renforcement de la recherche dans le domaine, rappelle le ministre marocain de l’Energie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah. Dans les énergies renouvelables, la course au leadership se jouera sur l’innovation et la compétitivité coût, insiste-t-il. Même son de cloche auprès de Fatoumata Thes, directrice du cabinet du ministre du Pétrole et de l’Energie de la Côte d’Ivoire. «Le secteur de l’électricité entre de plus en plus dans un processus vert et les innovations pour accompagner ces perspectives sont très attendues». Le Maroc qui s’est tracé l’objectif d’atteindre, à l’horizon 2030, une part de 52% de la capacité totale installée en énergies renouvelables, met la recherche et développement au cœur de sa stratégie énergétique nationale. A travers l’Iresen, deux instruments ont été mis en place: une première qui concerne le financement de projets de recherche appliquée dans les technologies d’énergies renouvelables. Le 2ème instrument est la plateforme de test, de recherche et de formation comme le «Green Energy Park» à Benguérir, inauguré il y a quelques semaines par le Souverain et que les participants du Green Aib ont visité en marge de la rencontre.

Coopération

EN marge des premières rencontres de l’innovation africaine consernant les énergies renouvelables, l’Iresen (Institut de recherche en énergie solaire et en énergies nouvelles) a conclu deux partenariats. Le premier concerne la création d’une académie méditerranéenne pour la recherche en partenariat avec Renewable energy solutions for the Mediterranean. Cette coopération concernerait tous les domaines, notamment ceux liés à la promotion de projets de production d’énergie renouvelable ainsi que les projets d’assistance et de formation. Le second protocole d’accord a été paraphé par l’Iresen et plusieurs instituts de recherche et universités africains pour créer un réseau d’innovation vert africain, le Green Africa innovation network (Gain). Objectif: la coopération scientifique à travers le continent dans le domaine des énergies renouvelables et du développement durable et promouvoir les aspects économiques, scientifiques et techniques.

Moctar FICOU / VivAfrik

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