Monsieur Bitèye le représentant du ministre du pétrole et de l’énergie a présidé l’ouverture, à Saly-Portudal d’une rencontre de formation sur la planification et la politique de l’énergie, organisée par l’Institut de la francophonie pour le développement durable. Des experts francophones conviés sont appelés à se faire outiller pour une meilleure planification énergétique, indique sudonline.sn.
Le représentant du ministre a magnifié l’organisation internationale de la francophonie toujours investie dans une mission de former les cadres africains du secteur de l’énergie. A l’en croire, l’énergie est au cœur des priorités de la politique de développement du Sénégal. Il a rappelé la volonté affichée du gouvernement du Sénégal de la répartition des retombées positives des nouvelles découvertes en matière d’énergie faites dans le pays. Son rappel concerne l’exploitation des produits, la réduction du coût de l’électricité mais aussi l’atteinte de son accès universel en 2025 et la sécurisation et l’alimentation du Sénégal en hydrocarbures. En plus d’un approvisionnement en combustibles. Il a révélé l’importance de la lettre de politique sectorielle 2017-2018 sur l’élaboration d’une politique énergétique.
Ibrahima Dabo, le directeur de l’institut de la francophonie pour le développement durable a fait part des défis spécifiques au secteur de l’énergie. Il a fait part d’une volonté de voir une croissance responsable, une réduction des inégalités et des politiques de l’émergence en cohérence avec les politiques de développement.
Pour toutes ces préoccupations, Monsieur Bitèye pense à l’opportunité d’avoir des ressources humaines de qualité pour y parvenir. Selon lui, l’Ifdd compte sur la maîtrise des outils pour la prise en compte des énergies renouvelables. Sécou Sarr, le directeur d’Enda Energie salue l’organisation de l’atelier pour le renforcement de l’expertise africaine dans le cadre du développement durable. Il n’a pas manqué de déclarer : «L’Afrique souffre d’une pauvreté énergétique, expression d’une pauvreté économique». Selon des informations fournies, 600 000 personnes meurent en Afrique par les effets du bois de chauffe en plus de 645 millions africains ayant des problèmes d’énergie. Il a invité à travailler davantage à la réduction des gaz à effet de serre et à la transition énergétique.
Moctar FICOU / VivAfrik