Des acteurs internationaux du pastoralisme réfléchissent sur la mise en œuvre de nouvelles alternatives de lutte contre la pauvreté et les risques liés à la sécheresse.
« L’approche large et écosystème du pastoralisme doit inclure à la fois la ressource, les animaux et les pratiques que les hommes et les sociétés pastorales mettent en œuvre quotidiennement en se confrontant aux réalités, aux changements », indiquent les recommandations d’un colloque sur le pastoralisme. Une centaine de participants en provenance d’Afrique et de l’Europe ont participé à un colloque de trois jours à Dakar, intitulé « Pastoralisme dans le courant des changements globaux défis, enjeux et perspectives. » Cette rencontre vise à armer les éleveurs, la recherche, les organisations publiques et les responsables politiques d’outils permettant de venir à bout de ces fléaux. Si l’on se fie au texte sanctionnant ce colloque, l’élevage pastoral en Afrique surtout dans les pays sahélo-soudaniens, constitue très souvent une valeur économique de premier ordre, allant de 40 à 60% du PIB agricole. Il est un facteur d’échanges transfrontaliers intenses. « La richesse agroécologique, économique et culturelle du pastoralisme et de ses sociétés se confronte à la fragilité des ressources naturelles et à la compétition sur l’accès aux ressources, en raison d’un contexte de changement qui engendre des enjeux économiques, politiques, sociaux et environnementaux ».
Moctar FICOU / VivAfrik