Vers la consolidation des acquis dans la défense de l’action en mer au Sénégal

La du Sénégal a « résolument » affiché son engagement dans un processus de renforcement et de mise en cohérence du dispositif dédié à la prise en charge de la sécurité et de la sûreté maritime pour consolider les acquis mais aussi et prendre la pleine mesure des enjeux et défis de la sécurité en mer, a déclaré jeudi 19 avril 2018 à Dakar, Demba Diouf, directeur de cabinet du ministre Forces armées.

Présidant l’ouverture d’un séminaire civilo-militaire sur la coopération optimale pour la sécurité maritime, le directeur de cabinet du ministre Forces armées ajoute : « cela s’est traduit par l’adaptation des cadres juridique, institutionnel et opérationnel, en adéquation avec les engagements internationaux ».

Cette rencontre est organisée par la Haute autorité chargée de la coordination de la sécurité maritime et de la sûreté maritime et de la protection de l’environnement marin (Hassmar), en partenariat avec l’ambassade des Pays-Bas.

« Cette question éminemment stratégique de la sécurité maritime et à la nécessaire coopération inter-états sera discutée par les deux administrations en vue de renforcer les capacités des acteurs nationaux compétents sur des thématiques majeures relatives à la sécurité et à la sûreté maritime », a fait observer le directeur de cabinet.

Si l’on se fie à Demba Diouf, « au plan institutionnel une collaboration satisfaisante et une coordination sont mises en place entre les parties prenantes, aux fins d’optimiser la prévention et d’apporter une réponse adaptée face aux incidents en mer ».

Les risques et les menaces d’origine maritime ne connaissent pas de frontières

« C’est dans ce cadre qu’un dispositif tels un plan national d’interventions d’urgence en mer (Pnium), une organisation d’exercices et de sessions de formation, la construction d’un centre de coordination des secours maritimes entre autres, sont des acquis à saluer » a indiqué Demba Diouf.

« Un effort conséquent est consacré par l’Etat au renforcement des capacités de surveillance maritime et de police de la mer, par l’installation de senseurs, le long de la côte et la montée en puissance significative du potentiel naval de l’Etat avec plusieurs nouvelles acquisitions enregistrées par la marine nationale ainsi que divers autres projets en cours ou, à venir », précise M. Diouf.

Qui avoue que « l’Etat a pris la pleine mesure des enjeux et défis liés à la sécurité en mer, surtout dans le contexte des découvertes et perspectives offshore qui augurent d’une nouvelle ère porteuse d’espérance ». Ainsi, à ses yeux, la coopération est une voie de salut car les risques et les menaces d’origine maritime ne connaissent pas de frontières.

« Ce sont des aléas qui peuvent s’étendre rapidement à des espaces transnationaux ou transfrontaliers. C’est en ce sens que leur gestion implique nécessairement une prise de conscience collective au niveau des Etats et des actions communes visant à les juguler » a note le directeur de cabinet.

A noter que ce séminaire se tient en marge de l’exercice multinational « Flintlock » qui se déroule depuis quelques jours dans la capitale sénégalaise. « Flintlock » est un exercice militaire international anti terrorisme qui s’organise chaque année en Afrique, depuis 2002.

Moctar FICOU / VivAfrik


Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


La période de vérification reCAPTCHA a expiré. Veuillez recharger la page.