Les autorités togolaises ont décidé d’aider les populations à relever le défi énergétique. Pour se faire, les universitaires ont ouvert mardi24 juillet 2018 à Lomé un atelier de lancement du programme de développement des énergies renouvelables au Togo. Cet outil sera piloté par WASCAL-Togo et entend mettre en branle une véritable politique d’énergies renouvelables au Togo, à travers un pôle de Recherche-Développement sur ces énergies.
Cette réunion se veut un cadre d’expression des priorités des acteurs universitaires dans le domaine des énergies renouvelables et fait suite à l’identification de dix besoins fondamentaux en énergie renouvelables au cours d’une réunion tenue en avril dernier.
« Nous avions déjà identifié comme points essentiels du projet le transport de l’énergie renouvelable, son cadre institutionnel, son coût sur le marché et la formation ou la sensibilisation des populations sur le bon usage de l’électricité. Nous avions aussi mis en œuvre un groupe d’experts qui va au cours de la rencontre d’aujourd’hui nous présenter sa méthodologie relative au développement énergétique », a expliqué le Professeur Kokou Kouami, directeur de WASCAL-Togo.
Les organisateurs vont ensuite mettre en œuvre un projet pour la maitrise des technologies de production de l’énergie renouvelable, les transferts de savoir-faire et d’expertise, la formation et la recherche pour le développement du Togo. Le projet sera soutenu par le Bmbf. A la présidence de l’université de Lomé, on se voit d’ores et déjà affranchi.
« A l’université de Lomé, le projet énergie réenouvelable que le Bmbf entend soutenir au Togo va permettre le développement du Pôle Energie, qui associe la Recherche et Développement à un plan de formation accréditée. Ce pôle vise à promouvoir et à stimuler une véritable éducation sur les renouvelables, formation axée principalement sur le solaire », a déclaré le Professeur Essohanam Batchana, Directeur des recherches de l’université de Lomé à l’ouverture des travaux.
La réunion de WASCAL enregistre la participation de l’administration publique à travers les ministères en charge de l’enseignement et de la recherche, de l’énergie, de l’environnement, des acteurs de la société et le Ministère Fédéral Allemand de l’Education et de la Recherche (Bmbf), partenaire de l’événement.
Pour rappel, en Afrique de l’Ouest, 70 à 90% de la population continuent d’utiliser les énergies traditionnelles. Au Togo, la situation n’est pas non plus reluisante où on note un taux d’électrification de seulement 40%, selon les données du ministère en charge de l’énergie.
Moctar FICOU / VivAfrik
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