Deux trafiquants arrêtés pour le commerce de 37 kilogrammes d’écailles de pangolin à Lomé le 05 décembre 2018

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Les agents de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Drogues et du Blanchiment (OCRTIDB) ont, avec le soutien technique d’EAGLE-Togo, arrêté en fragrant délit, dans la journée de mercredi 5 décembre 2018 à Lomé (quartier Adéwui), deux trafiquants, une dame et son fils, alors qu’ils s’apprêtaient à vendre 37 kilogrammes d’écailles de pangolin.

Le Pangolin, animal très prisé pour ses écailles!

Les deux trafiquants dénommés, LEMOU Ama et son fils SAMIE Essoyoméwé, sont tous deux de nationalité togolaise. Dans ses premières déclarations, madame LEMOU a avoué être la propriétaire des écailles de pangolin et qu’elle s’apprêtait à les livrer à un client.

Après leur arrestation, les trafiquants ont été conduits dans les locaux de l’OCRTIDB où ils ont été, après audition, présentés au Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Lomé pour répondre de leurs actes.

La valeur marchande du sac contenant les écailles de pangolin est estimée à plus de deux millions de FCFA  (environ 2200 Euros) sur le marché togolais. Mais sur le marché asiatique, le prix des écailles de pangolin sera décuplé par rapport au prix initial au Togo.

Il faut rappeler que le pangolin, un petit fourmilier écailleux menacé d’extinction, est une espèce classée en annexe I de la convention sur le Commerce International des Espèces de Faune et de Flore Sauvages Menacées d’Extinction (CITES) et de l’Ordonnance n°4 du 16 janvier 1968 règlementant la protection de la faune et l’exercice de la chasse au Togo. Il est à ce titre donc entièrement protégés.

Les deux trafiquants arrêtés appartiennent à des réseaux criminels avérés dans ce commerce illégal d’espèces protégées. La détention, la circulation et la vente des espèces protégées sont interdites par l’article 62 alinéas 1 et 2 de la Loi sur l’environnement.

Les peines encourues pour cette infraction sont fixées par l’article 761 du nouveau code pénal : «La destruction et la commercialisation, directe ou indirecte, sans droit d’espèces animales ou végétales protégées en vertu des dispositions législatives et réglementaires en vigueur et des conventions internationales auxquelles la République du Togo est partie est punie d’une peine d’un (1) à cinq (5) ans d’emprisonnement et d’une amende d’un million (1.000.000) à cinquante (50) millions sans préjudice de toute autre disposition du présent code»

Le trafic des espèces fauniques conduit à l’extinction de nombreuses espèces animales mais va bien au-delà de la destruction de la biodiversité. Unique mammifère recouvert d’écaille, le pangolin est devenu le mammifère le plus victime de trafic dans le monde. Ses écailles auraient de prétendues vertus curatives dans la médecine traditionnelle asiatique et africaine, bien qu’elles soient composées que de simple kératine, tout comme les ongles humains.

Cette arrestation des deux trafiquants est encourageante et démontre la détermination de l’OCRTIDB à mettre fin aux activités illégales des réseaux de trafiquants. Toute personne s’adonnant à ce type d’activité criminelle peut s’attendre à faire face aux peines prévues par la loi togolaise.

 Deux trafiquants arrêtés pour le commerce de 37 kilogrammes d’écailles de pangolin à Lomé le 05 décembre 2018

Les agents de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Drogues et du Blanchiment (OCRTIDB) ont, avec le soutien technique d’EAGLE-Togo, arrêté en fragrant délit, dans la journée de mercredi 5 décembre 2018 à Lomé (quartier Adéwui), deux trafiquants, une dame et son fils, alors qu’ils s’apprêtaient à vendre 37 kilogrammes d’écailles de pangolin.

Les deux trafiquants dénommés, LEMOU Ama et son fils SAMIE Essoyoméwé, sont tous deux de nationalité togolaise. Dans ses premières déclarations, madame LEMOU a avoué être la propriétaire des écailles de pangolin et qu’elle s’apprêtait à les livrer à un client.

Après leur arrestation, les trafiquants ont été conduits dans les locaux de l’OCRTIDB où ils ont été, après audition, présentés au Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Lomé pour répondre de leurs actes.

La valeur marchande du sac contenant les écailles de pangolin est estimée à plus de deux millions de FCFA  (environ 2200 Euros) sur le marché togolais. Mais sur le marché asiatique, le prix des écailles de pangolin sera décuplé par rapport au prix initial au Togo.

Il faut rappeler que le pangolin, un petit fourmilier écailleux menacé d’extinction, est une espèce classée en annexe I de la convention sur le Commerce International des Espèces de Faune et de Flore Sauvages Menacées d’Extinction (CITES) et de l’Ordonnance n°4 du 16 janvier 1968 règlementant la protection de la faune et l’exercice de la chasse au Togo. Il est à ce titre donc entièrement protégés.

Les deux trafiquants arrêtés appartiennent à des réseaux criminels avérés dans ce commerce illégal d’espèces protégées. La détention, la circulation et la vente des espèces protégées sont interdites par l’article 62 alinéas 1 et 2 de la Loi sur l’environnement.

Les peines encourues pour cette infraction sont fixées par l’article 761 du nouveau code pénal : «La destruction et la commercialisation, directe ou indirecte, sans droit d’espèces animales ou végétales protégées en vertu des dispositions législatives et réglementaires en vigueur et des conventions internationales auxquelles la République du Togo est partie est punie d’une peine d’un (1) à cinq (5) ans d’emprisonnement et d’une amende d’un million (1.000.000) à cinquante (50) millions sans préjudice de toute autre disposition du présent code»

Le trafic des espèces fauniques conduit à l’extinction de nombreuses espèces animales mais va bien au-delà de la destruction de la biodiversité. Unique mammifère recouvert d’écaille, le pangolin est devenu le mammifère le plus victime de trafic dans le monde. Ses écailles auraient de prétendues vertus curatives dans la médecine traditionnelle asiatique et africaine, bien qu’elles soient composées que de simple kératine, tout comme les ongles humains.

Cette arrestation des deux trafiquants est encourageante et démontre la détermination de l’OCRTIDB à mettre fin aux activités illégales des réseaux de trafiquants. Toute personne s’adonnant à ce type d’activité criminelle peut s’attendre à faire face aux peines prévues par la loi togolaise. 

Nicolas Koffigan

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