Les activités de Engie développés en Afrique et en Asie

La compagnie française de gaz et d’électricité, Engie, dans le cadre de sa stratégie de désinvestissement des énergies fossiles, prévoit de quitter une vingtaine de pays, d’ici à 2022 pour se concentrer sur les deux continents.     

Engie a annoncé son intention de concentrer ses efforts de développement sur une vingtaine de pays et une trentaine de métropoles, pour l’essentiel situés en Asie du sud-est et en Afrique. Pour cela, le groupe sortira en trois ans d’une vingtaine de pays sur les soixante-dix où il est aujourd’hui implanté.

En termes clairs, Engie, envisage de céder ses parts dans une vingtaine de pays, d’ici à 2022. C’est Isabelle Kocher, PDG de la société, qui a fait part de cette information sans mentionner les pays. Elle a présenté son nouveau plan triennal qui devrait conduire à la vente de 6,8 milliards d’euros d’actifs entre 2019 et 2022. Entre 2016 et 2018, la société qui possède d’importantes parts en Afrique a vendu pour plus de 16 milliards d’euros d’actifs.

Cette décision s’inscrit dans le cadre d’un nouveau plan stratégique prévoyant une spécialisation du groupe sur les services à haute valeur ajoutée et les énergies renouvelables, et pour de nouvelles économies et cessions d’actifs. Engie envisage ainsi de faire progresser son résultat net de 7% à 9% par an sur la période 2019-2021.

Le groupe vise, en outre, huit cents millions d’euros de réduction de coûts sur trois ans. Il prévoit onze à douze milliards d’euros d’investissements de croissance sur 2019-2021, principalement dans les « solutions clients » et les énergies renouvelables.

L’objectif est d’ajouter neuf gigawatts à son portefeuille de capacités de production «verte» tout en finalisant sa sortie du charbon, selon Reuters. Engie compte cent cinquante mille collaborateurs dans soixante-dix pays pour un chiffre d’affaires de soixante-cinq milliards d’euros.

L’année dernière, Engie a affiché un résultat net récurrent de 2,5 milliards d’euros, dans la droite ligne des objectifs et en hausse de 1,7% par rapport à 2017, mais inférieur aux attentes du marché.

Moctar FICOU / VivAfrik 


Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


La période de vérification reCAPTCHA a expiré. Veuillez recharger la page.