La Gambie a officiellement lancé l’Africa disaster risk financing (ADRiFi) par l’intermédiaire de l’Agence nationale de gestion des catastrophes (NDMA). Elle est appuyée dans cette initiative par la Banque africaine de développement (BAD). La nouvelle structure mise en place, avec un portefeuille de 2,7 millions $, vise à améliorer la résilience des ménages ruraux aux chocs climatiques en accroissant la capacité des gouvernements à répondre de manière efficace aux sécheresses notamment.
Ce financement des risques de catastrophes est le premier à être mis en place depuis l’approbation du projet en 2018 par le Conseil d’administration de la BAD, a expliqué Cecil Nartey, un économiste agricole associé au projet. Depuis 2016, la Gambie avait introduit auprès de l’institution financière, une assistance pour faire face aux risques liés au changement climatique.
« L’objectif général du projet est d’améliorer la résilience aux chocs climatiques ainsi que les réponses qui y sont données, en Gambie. Cela passera par l’amélioration de la gestion des risques climatiques et l’adaptation au changement climatique. Nous renforcerons les capacités du gouvernement à évaluer les risques et les coûts de ces catastrophes et apporterons un financement afin d’atténuer leurs effets », a affirmé M. Nartey.
Moctar FICOU / VivAfrik