La compagnie minière Harmony Gold a reçu l’aval du ministère sud-africain des mines pour acquérir les derniers actifs de son rival AngloGold Ashanti sous condition de rester cotée à la bourse de Johannesburg. C’est au mois de février dernier qu’AngloGold a annoncé la vente de son actif restant en Afrique du Sud pour 300 millions de dollars. Le portefeuille comprenait Mponeng, la mine d’or la plus profonde du monde et la dernière opération souterraine de la société en Afrique du Sud. L’Afrique du Sud réglemente toute vente dans l’industrie minière par l’approbation du ministère en vertu des règles sur les ressources minérales conformément aux règlements sur le développement des ressources minérales et pétrolières. Une fois la vente actée, AngloGold Ashanti ne comptera plus d’activités en Afrique du Sud et devrait se concentrer sur ses activités au Ghana, en Australie et dans les Amériques. Pour Harmony Gold, il s’agira de maintenir sa croissance et à augmenter sa capacité. La majeure partie de la production d’Harmony dans le pays provient actuellement de ses mines Masimong et Unisel, a relayé Amadjiguéne Ndoye dans les colonnes de financialafrik.com.
Entente entre la minière Rio Tinto-IOC et des conseils de bande
Le Conseil des Innus de Uashat mak Mani-Utenam et celui de Matimekush-Lac-John ont conclu une entente de type «répercussions et avantages» avec la compagnie minière Rio Tinto-IOC. Selon un communiqué diffusé par les conseils, la compagnie minière offrira ses excuses au peuple innu pour les effets de l’exploitation minière des 70 dernières années. Cette entente de réconciliation et de collaboration vise notamment le partage des bénéfices des activités de Rio Tinto-IOC. Le cadre financier et les sommes d’argent qui seraient versées aux communautés innues ne sont pas précisés. L’entente qui serait d’une durée d’au moins 50 ans fera l’objet d’une consultation auprès des membres des communautés avant sa signature finale. Ni Rio Tinto-IOC ni les conseils de bande ne feront de commentaires pour le moment, indique de son côté journaldemontreal.com.
Afrique de l’Ouest : Perseus Mining enregistre des résultats financiers en hausse pour l’exercice 2020
Perseus Mining a produit 257 639 onces pour l’exercice 2020, générant des revenus de vente record de 591,2 millions $. Elle vise une meilleure performance pour le prochain exercice avec 500 000 onces d’or attendues, grâce à l’entrée en production de la mine d’or ivoirienne Yaouré en décembre. Perseus Mining, compagnie minière active sur plusieurs projets aurifères en Côte d’Ivoire et au Ghana, a publié ce mercredi son bilan d’activité pour l’exercice 2020, terminé fin juin dernier. Elle a produit un total de 257 639 onces à un coût global de 972 $ l’once, soit une baisse par rapport aux 271 824 onces de l’exercice précédent. Malgré cette légère contre-performance, Perseus a enregistré un solide bilan financier avec des revenus de vente en hausse de 16 % pour atteindre 591,2 millions $. Cette augmentation, due à l’excellent cours de l’or sur les marchés mondiaux, a permis à la compagnie de réaliser un EBITDA de 273,8 millions $, soit une hausse de 67 % en glissement annuel. Le bénéfice net après impôts est en outre passé de 7,6 millions $ l’année dernière à 94,4 millions $ cette année. « Les résultats financiers publiés par Perseus ce jour, sont impressionnants à bien des égards et indiquent que l’entreprise est en très bonne santé et continue de s’améliorer dans tous les domaines […] », a commenté Jeff Quartermaine, PDG de la compagnie, ajoutant que la production annuelle devrait désormais atteindre 500 000 onces avec l’entrée en production de la mine Yaouré (Côte d’Ivoire) en décembre prochain. Rappelons que Perseus Mining, compagnie doublement cotée (ASX/TSX), est également propriétaire des mines d’or Sissingué (Côte d’Ivoire) et Edikan (Ghana), renseigne agenceecofin.com.
Moctar FICOU / VivAfrik