Vers la mise en place d’un plan d’action national de nettoyage des fonds marins

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La ville de Diamniadio a accueilli située dans le département de Rufisque a accueilli, jeudi 8 septembre 2022 un atelier consacré à la validation d’un plan national d’identification des activités devant permettre de débarrasser l’écosystème marin d’engins de pêche abandonnés, perdus ou jetés en mer.

Si l’on se fie à Selle Mbengue, directeur de service rattaché au ministère en charge de la Pêche, le plan, à l’initiative de la Direction de la gestion et de l’exploitation des fonds marins, fait la situation globale des engins abandonnés, perdus ou jetés en mer, analyse les causes et propose des solutions permettant de lutter contre l’insalubrité en mer.

A l’en croire, les engins de pêche faisaient partie des éléments perturbateurs de l’écosystème en étant à l’origine de la destruction de la biodiversité.

« L’augmentation du nombre d’engins de pêche abandonnés perdus ou jetés suscite des inquiétudes grandissantes du fait de ses nombreux impacts négatifs sur l’environnement », a déploré le directeur de la gestion et de l’exploitation des fonds marins soulignant la nécessité d’enlever ces engins afin d’assainir le milieu marin.

« Les premiers acteurs sont les pêcheurs qui mouillent leurs filets généralement constitués de matière non biodégradables. Ces filets abandonnés peuvent continuer à faire de la pêche fantôme pendant très longtemps en prenant dans leurs mailles des poissons qui finissent par pourrir et rendre malsain le milieu », a-t-il fait savoir.

Il a indiqué que dans le milieu marin, on retrouvait beaucoup de déchets plastiques et divers autres objets non dégradables.

Le plan va permettre de trouver des solutions à ce problème en faisant d’abord le diagnostic, l’état des lieux pour déterminer les zones les plus envahis par les filets perdus et celles plus insalubres, a-t-il fait valoir.

Son objectif, « est de nettoyer mais également de trouver des solutions durables pour ne plus salir en évitant de laisser des filets et d’autres engins de pêche au niveau des fonds marins ».

Sellé Mbengue a insisté sur le fait que le plan avait déjà été élaboré avec tous les acteurs concernés, notamment les pêcheurs et les techniciens des services techniques.

Prévu sur deux jours l’atelier regroupe les représentants des directions techniques, les sociétés et organisations des secteurs de la pêche et de l’économie maritime, de l’environnement, de la recherche et de l’enseignement supérieur.

Moctar FICOU / VivAfrik

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