Madagascar : innovation des sachets faite à partir du manioc
Gasy Plast, entreprise malgache, produit des tuyaux en PVC, des bouteilles et gobelets en plastique. Mais depuis plus d’un an, l’entreprise produit également des sachets biodégradables en fécule de manioc. L’année dernière, Gasy Plast a importé 40 tonnes de matières premières pour produire 40 tonnes de sachets, sacs poubelle, toilet seats, et tabliers, etc. Avec l’interdiction à Madagascar depuis 2015, de la vente des sachets en plastique inférieurs à 50 microns, les commandes auprès de l’entreprise ont augmenté. Cette année, l’objectif est de produire 360 tonnes. A Madagascar et dans l’océan Indien, Gasy Plast est la seule entreprise à commercialiser des sachets en fécule de manioc informe Rfi.
Boké, Guinée : le pays se lance dans l’énergie verte
L’entreprise guinéenne Mansa Energy Group a entamé la réalisation des études de faisabilité de la centrale hydroélectrique de Koranfindi en Guinée. L’infrastructure d’une capacité de 100 MW sera installée à Fria dans la région de Boké. Le barrage électrique de Koranfindi sera la première centrale électrique mise en place par un producteur indépendant d’énergie de nationalité guinéenne. Ce dernier du nom de Mohamed Camara, cofondateur et directeur de Mansa Energy déclare être fier de prendre le relais de son gouvernement dans le développement du potentiel hydroélectrique du pays informe Agence ecofin.
Cameroun : des milliards pour régler le problème des inondations
La Banque Mondiale vient d’accorder au Cameroun, un crédit de 54 milliards de FCFA pour la réhabilitation de certains ouvrages de retenue d’eau effondrés sous la pression de la pluie dans la localité de Yagoua et de ses environs dans l’Extrême-nord du pays. C’est le cas des digues qui se sont effondrées sous la pression des averses. La première phase des travaux vise la réhabilitation de la digue de Logone, entre les localités de Yagoua et de Pouss ; ainsi que la digue de Maga entre Pouss et Birni à l’Extrême-nord. Selon Médiaterre, dans le cahier des charges du projet figure également, le recasement des riverains.
La Côte d’Ivoire se vide de ses forêts et animaux
Le pays a perdu plus de 80% de sa forêt vierge en 50 ans. 16 millions d’hectares en 1960, la surface forestière est passée à seulement 3 millions d’hectares aujourd’hui. Les monocultures de palmiers à huile, d’hévéa et de cacao ont eu raison de 12 millions d’hectares de forêts primaires. Commence alors une lutte entre ceux qui rêvent des retombées de l’agrobusiness, et ceux qui veulent protéger la forêt contre tous les dangers. À en croire Rfi, à part l’agro-industrie, ce sont des activités illégales comme la coupe d’arbres par les riverains et le braconnage qui menacent cette forêt d’une biodiversité exceptionnelle qui abrite, entre autres, trois espèces de petits singes menacés d’extinction.


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