En visite au Mali, John Mutorwa s’imprègne du modèle d’agriculture et de l’élevage de ce pays

 L’hôte de marque dIbrahim Boubacar Kéita, le ministre namibien de l’agriculture, des eaux et forêts, John Mutorwa a visité hier la ferme Klédu et se rendra demain à la découverte des terres irriguées de l’Office du Niger. Profitant de cette visite de trois jours, accompagné des ministres malien de l’agriculture, Kassoum Denon, de l’élevage et de la pêche, Nango Dembélé il a aussi visité la forêt classée de la Faya. Cette visite fait suite à celle d’Ibrahim Boubacar Kéita qui a pris part aux festivités de l’indépendance (21 mars 1990) de ce pays d’Afrique australe, le ministre namibien a, pour sa part tenu à venir s’enquérir de l’expérience malienne en matière d’agriculture et d’élevage.

Selon maliactu.net qui a suivi les pas du ministre namibien, la journée d’hier a été consacrée à la visite de l’unité de transformation des produits d’élevage que la ferme Klédu entretient dans la zone de la forêt classée de la Faya. Cette unité accueille les œufs et les autres produits de la ferme et les conditionne pour extraire les produits finis et dérivés. Dans cette unité, Mme Camara Kady Camara qui dirigeait la visite guidée expliquait qu’environ 600 œufs d’autruches sont en stade d’incubation dans l’unité. Et les autruchons sont nourris jusqu’à l’âge où ils peuvent intégrer la ferme. Cette unité produit de l’huile d’autruche, des peaux, le plumage et les coquilles de l’œuf qui servent de matière décorative pour les salons. Si l’on se fie à bamada.net qui a confirmé cette information, les pays qui sont demandeurs des produits de la ferme ne sont pas nombreux. Mme Camara Kady a cité, entre autres, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Tchad et le Nigéria qui est en négociation pour l’achat de produits dérivés de l’autruche. Mais, l’offre n’est pas conséquente, en raison du fait que la ferme n’a pas atteint son niveau opérationnel de production à grande échelle des produits et dérivés issus de son élevage d’autruches et d’autres espèces comme les tortues, les chameaux ou les bœufs de race améliorée pour la production de lait et de viande de qualité.

Les pays qui sont demandeurs des produits de la ferme ne sont pas nombreux. Mme Camara Kady Camara a cité, entre autres, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Tchad et le Nigéria qui est en négociation pour l’achat de produits dérivés de l’autruche. Mais, l’offre n’est pas conséquente, en raison du fait que la ferme n’a pas atteint son niveau opérationnel de production à grande échelle des produits et dérivés issus de son élevage d’autruches et d’autres espèces comme les tortues, les chameaux ou les bœufs de race améliorée pour la production de lait et de viande de qualité. A en croire notre source, la délégation ministérielle s’est rendue ensuite sur le site d’élevage de la Faya, où elle a pu admirer les autruches qui peuvent mesurer plus de 2,8o mètres pour le mâle et 1,90 pour la femelle et avoir un poids oscillant entre 90 kg en moyenne pour la femelle et 150 kg pour les mâles. Incapable de voler, l’espérance de vie de cet oiseau est d’environ 70 ans (40 ans en captivité). La femelle pond des œufs (50 unités par femelle et par saison) d’un poids oscillant entre 1,2 et 1,8 kg. L’autruchon naît au bout d’une quarantaine de jours d’incubation. A l’arrivée de la délégation aux abords des enclos, les autruches se sont spontanément lancées dans une course en rang dispersé. Ensuite, elles se sont approchées des enclos comme pour admirer la présence des visiteurs pendant que Mme Koura Ouattara, monitrice donnait les explications à la délégation sur le régime alimentaire et l’entretien de l’espèce. Les paons, les tortues et les abeilles font aussi partie du décor animalier que la ferme Klédu offre pour le plaisir des visiteurs.

Le ministre namibien John Mutorwa a beaucoup apprécié la visite des sites et il s’est dit convaincu que les deux pays peuvent tirer le meilleur profit de ces sous-secteurs d’élevage. La visite va se poursuivre, aujourd’hui, au Laboratoire central vétérinaire, au Centre régional de recherche agronomique de Sotuba (Crra). Demain, le ministre Mutorwa et sa délégation se rendront dans les zones de l’Office du Niger où ils visiteront le barrage de Markala et les terres aménagées de M’Bewani.

Moctar FICOU / VivAfrik

Source : L’Essor


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