Le secrétaire général des Nations unies, a salué vendredi 19 août 2022, les travailleurs humanitaires dans son message vidéo diffusé à l’occasion de la Journée mondiale de l’aide humanitaire, célébrée chaque année le 19 août.
Les centaines de milliers de travailleurs humanitaires dans le monde qui consacrent leur vie à aider les personnes dans le besoin représentent « le meilleur de l’humanité », a souligné Antonio Guterres.
Signalons que décrétée par les Nations unies Journée mondiale de l’action humanitaire, le 19 août renvoie à l’attentat meurtrier à Bagdad en 2003 perpétré contre le siège des Nations unies. Elle est aujourd’hui un hommage à tous les volontaires et travailleurs humanitaires.
Au fil des ans, la journée a évolué vers la mise à l’honneur de tous les volontaires et travailleurs de l’action humanitaire qui, parfois au péril de leur vie, se tiennent au chevet des victimes des conflits armés ou des grands fléaux tels le changement climatique, les épidémies ou encore les catastrophes naturelles.
Dans son message vidéo, le patron de l’Organisation des Nations unies (ONU) a rappelé que, « loin des projecteurs et des gros titres, les humanitaires travaillent 24 heures sur 24 pour rendre notre monde meilleur », il a ajouté que, « contre toute attente, souvent au prix de grands risques personnels, ils atténuent la souffrance dans certaines des circonstances les plus dangereuses que l’on puisse imaginer ».
Pour Antonio Guterres, la Journée mondiale de l’aide humanitaire est l’occasion de rendre hommage aux humanitaires du monde entier.
Selon lui, l’Assemblée générale des Nations unies a établi la Journée mondiale de l’aide humanitaire en 2008 pour commémorer l’anniversaire de l’attentat à la bombe de 2003 contre le siège de l’ONU à Bagdad, en Irak, qui a tué 22 travailleurs humanitaires.
Ils sont, toutes organisations confondues, des dizaines de millions à travers la planète à se soucier du sort des plus faibles et des plus vulnérables. L’indignation est souvent le moteur de leur engagement.
Célébrée cette année sous le thème : « Il faut tout un village », met en évidence le fait que, quel que soit le lieu ou le moment où les gens sont en crise, il y en a d’autres qui les aideront.
A ce propos, le chef de l’ONU a déclaré que « ce village comprend des personnes touchées qui sont toujours les premières à réagir en cas de catastrophe et des voisins qui s’entraident. Mais il comprend aussi une communauté mondiale qui s’unit pour les soutenir quand ils se rétablissent et se reconstruisent ».
« Ce village comprend les personnes touchées, toujours les premières à intervenir lorsqu’une catastrophe frappe – dans un esprit d’entraide entre voisins. Il comprend la communauté mondiale qui se mobilise pour aider ces personnes à se relever et à reconstruire. Il comprend aussi des centaines de milliers de travailleurs et travailleuses humanitaires – œuvrant à titre bénévole ou professionnel. Ce village dispense des soins de santé et des services éducatifs et apporte eau et nourriture, abri et protection, aide et espoir », a insisté M. Gueterres.
« Et cela comprend des centaines de milliers d’humanitaires individuels, bénévoles et professionnels. Fournir des soins de santé et de l’éducation. De la nourriture et de l’eau. Un abri et une protection. De l’aide et de l’espoir », a-t-il poursuivi, notant que le nombre de personnes ayant besoin d’une aide humanitaire n’a jamais été aussi élevé, en raison des conflits, du changement climatique, de la pandémie de Covid-19, de la pauvreté, de la faim et des niveaux de déplacement sans précédent.
« Nous louons leur dévouement et leur courage et saluons la mémoire de celles et ceux qui ont perdu la vie au service de cette noble cause. Ces femmes et ces hommes représentent ce que l’humanité a de meilleur », a-t-il conclu.
Moctar FICOU / VivAfrik


Laisser un commentaire