A quelques semaines de la 27ème Conférence de Charm el-Cheikh (Egypte) sur les changements climatiques (COP 27), le Groupe des pays les moins avancés (PMA) sur le changement climatique a organisé, ce lundi 12 septembre 2022 à Dakar, la capitale sénégalaise, une réunion stratégique et ministérielle du Groupe de négociation des Pays les moins avancés pour le climat.
En effet, les analyses techniques préparées par l’équipe d’experts lors de cette réunion stratégique permettront de de préparer la 18ème édition de la Conférence des ministres africains de l’Environnement (CMAE-18.2) du 14 au 16 septembre 2022 pour laquelle le Sénégal assure la présidence.
« La conférence de Dakar se fixe pour objectif d’échanger sur les priorités des Pays les moins avancés en vue d’une meilleure préparation de la COP27 ». C’est ce qu’a révélé le Secrétaire général du ministère sénégalais de l’Environnement et du Développement durable en présence des principaux négociateurs des PMA, des coordonnateurs techniques, des experts, des diplomates et des dirigeants de haut niveau.
Il s’agira à cet effet, « d’avoir une position claire sur des sujets brulants comme l’objectif mondial sur l’adaptation, les pertes et préjudices, le nouvel objectif quantifié la finance climatique, au regard des derniers développements apportés par la dernière session de Bonn de juin 2022 », a poursuivi Amadou Lamine Guissé.
M. Guissé a, en outre, exhorté les participants de la réunion stratégique de Dakar à adopter une démarche interactive.
« Conscient de ces enjeux, persuadé de la qualité des résultats qui seront les vôtres, je vous exhorte, chers experts, à adopter une démarche interactive, dynamique et itérative afin d’atteindre les objectifs de la présente rencontre », a-t-il dit.
A l’en croire, le moment est venu de parachever les règles de l’Accord de Paris et de se tourner vers la mise en œuvre de l’action climatique à toute échelle. La COP27 devra donner du souffle à cet engagement collectif et acter la transition vers une nouvelle forme de gouvernance climatique dans les meilleurs délais, guidée par la science avec notamment les participations du dernier rapport du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).
Selon un document transmis à la presse, la mobilisation de l’engagement des 100 milliards de dollars par an et les progrès vers un nouvel objectif de financement quantifié, ainsi qu’un financement dédié aux pertes et dommages, seront importants pour les pays en développement et en particulier les PMA pour relever l’ambition. Par conséquent, l’année 2022, devrait être l’année de l’action et de l’ambition, au cours de laquelle chacun doit agir.
La même source renchérit qu’au-delà des négociations, LDC Groupe a également lancé des initiatives axées sur l’augmentation de l’ambition et la mise en œuvre d’actions sur le terrain. Ces initiatives aident les PMA à jouer un rôle de leadership proactif, malgré leur contribution négligeable au problème mondial du changement climatique.
Dans ce contexte, l’engagement régulier en personne des ministres et d’autres représentants de haut niveau est essentiel pour garantir que les besoins des PMA sont bien pris en charge.
« Reconnaissant ce besoin, le président du Groupe des PMA à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), sous la direction de la République du Sénégal, prévoit de convoquer une réunion ministérielle et stratégique des PMA visant à offrir la possibilité de se rencontrer pour élaborer des stratégies et développer des positions communes en préparation de la COP27 en novembre 2022 en Egypte », a conclu Amadou Lamine Guissé.
Moctar FICOU / VivAfrik


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