Une experte Sénégalaise appelle à intégrer « les phénomènes non-maîtrisables » dans la lutte pour le climat

Tous les moyens sont bons pour contrcarrer les effets pervers des changements climatiques. C’est dans cette perspective que la cheffe de la division changement climatique au ministère sénégalais en charge de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique (MEDDTE), a souligné l’urgence pour son pays d’intégrer les « phénomènes non-maîtrisables » du changement climatique dans sa planification des politiques publiques.

Sur ce point précis, Madeleine Diouf Sarr a confié que « les informations qui nous parviennent de par le monde nous montrent que nul n’est à l’abri. Il nous faut intégrer dans notre planification ces phénomènes qui sont des phénomènes non-maîtrisables ».

La responsable Sénégalaise qui s’exprimait mercredi 4 octobre 2023 en marge d’un « atelier national multi-acteurs sur le développement de la Vision à long terme (LTV) du Sénégal pour l’horizon 2050 », organisé en partenariat avec Enda Énergie a ajouté que cette optique inclut la question de la résilience du Sénégal face au changement climatique mais également la prise en charge d’une « trajectoire sobre en carbone ».

La prise en compte du changement climatique « va orienter le Sénégal vers une autre trajectoire de développement (…), mais il faut que les acteurs soient ensemble », a-t-elle dit.

Signalons que cet atelier, le troisième du genre, regroupe les acteurs non étatiques, à savoir l’ensemble des acteurs territoriaux, des acteurs du secteur privé, de la société civile, des universités et des associations.

Ainsi, le coordinateur de programme à Enda Énergie, Jean Pascal Corréa, a souligné qu’il s’agit de donner la parole à ces acteurs et leur permettre de se projeter et de partager leur réflexion en répondant à une question : « quel Sénégal nous voudrions avoir à l’horizon 2050 ? »

  • Corréa a aussi évoqué « la perception des défis à relever, la vision commune et les stratégies constructifs ».

A l’en croire, les conclusions de cet atelier sont destinées à contribuer à l’achèvement du document stratégique de la LTV qui sera soumis là la COP 28, la Conférence de Dubaï sur les changements climatiques, prévue du 30 novembre au 12 décembre 2023.

Moctar FICOU / VivAfrik


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