Le président du Groupe Forrest international qui s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture du DRC Agribusiness Forum mercredi 4 octobre qui se déroule jusqu’à ce jeudi 5 octobre 2023 à Kinshasa a invité les investisseurs, autorités et hommes d’affaires à promouvoir chaines de valeur agricoles de la vie sociale pour assurer l’autosuffisance alimentaire en République Démocratique du Congo.
Georges A. Forrest qui a évoqué « le potentiel agro-alimentaire en RDC : une dynamique en marche », au cours de ces assises dont le thème principal est « La revanche du sol sur le sous-sol », a peint le tableau des richesses de la République Démocratique du Congo, dans la faune et la flore, un atout majeur pour permettre au pays de promouvoir l’industrie locale et de se développer. Ce qui n’est pas le cas, car le pays, à l’en croire, reste très dépendant de l’extérieur.
- Forrest qui s’est entretenu avec nos confrères de 7sur7.cd à ces derniers que « notre pays, à l’instar du continent africain, reste encore trop dépendant de l’extérieur en ce qui concerne son alimentation. Nous continuons d’importer l’essentiel de ce que nous consommons et cela a un impact négatif sur l’environnement commercial et sur la promotion de l’industrie locale, notamment l’agroalimentaire ».
Christian Dimanyayi qui s’est entretenu avec le patron du Groupe Forrest international a relaté qu’il a laissé entendre que le pays qui, pourtant par sa superficie a de grands espaces de terres arables et une population à plus de 60% jeune, ne saisit cette opportunité pour en tirer bénéfice. Et continue à perdre chaque année des milliards, en cause de l’importation.
Et M. Forrest de renchérir : « le Congo, c’est 70% de territoire couvert des forêts, le fleuve Congo, des immenses terres fertiles, la pluie abondante, le soleil en permanence. Le Congo dispose des plus grandes potentielles en Afrique pour produire des aliments de haute qualité à faible coût ».
Le site d’information 7sur7.cd annonce, dans la foulée que le président du Groupe Forrest a estimé que la révolution agricole porteuse de croissance va contribuer au relèvement de certains défis auxquels fait face le pays, notamment l’éducation et l’emploi chez les jeunes.
Pour le patron du Groupe Forrest international, la République Démocratique du Congo est une terre de très grande potentialité mais aussi de grand paradoxe. « Nous avons tout, pour tout avoir mais nous n’avons encore rien », a-t-il fiat observer.
Selon notre confrère Christian Dimanyayi du site d’information 7sur7.cd M. Forrest a également déploré le fait que le pays produit moins de la moitié de la nourriture consommée, et a souligné qu’il y’a bel et bien moyen d’augmenter drastiquement la production alimentaire, car la RDC a des potentialités comme celles du Brésil qui, à en croire ses dires, nourrit ses 200 millions d’habitants et importe pour plus de 50 milliards de dollars.
Sur ce point, Groupe Forrest a laissé entendre qu’« à ce stade de notre marche en avant et pour prendre notre juste place en Afrique et dans le monde, il est impératif et urgent pour nous de renverser les dynamiques, de déconstruire (…) pour ensuite définir les bases nouvelles de notre projet de développement ».
Pour Georges Forrest, il faut donner la priorité à l’agroalimentaire car le Congo est d’abord un pays agricole avant d’être un pays minier et ce secteur est très vital pour le développement. Par ailleurs, l’homme d’affaires a réitéré sa détermination à contribuer, au travers du Groupe Forrest International, à la promotion du secteur agro-alimentaire en RDC et à la création d’emplois.
Moctar FICOU / VivAfrik