Vivafrik.com – C’est entre 30 000 et 35 000 hectares qui ont été reboisées pour le compte de la Grande Muraille Verte au niveau du Sénégal. Et depuis 2008, 5 000 ha sont mis en valeur sans compter les activités de maraîchage, de plantations fruitières et d’apicultures effectuées par les populations locales, qui vont les permettre d’intégrer le développement durable dans leur quotidien.
« Chaque année, depuis 2008, nous reboisons 5 000 ha, si nous voyons ce que nous sommes en train de mettre en place, ça nous donne entre 30 000 et 35 000 ha reboisée », a indiqué le Colonel Papa Sarr ingénieur des Eaux et Forêts, directeur technique à l’Agence nationale de la Grande Muraille verte. Il a été interpellé sur l’état d’avancement de la superficie mise en valeur au niveau Sénégal par Vivafrik.com.
« Quand on met des parcelles de 500 ha, elle est complètement protégée pour que les plants arrivent à un moment donné non détruits par le bétail surtout que c’est une zone pastorale. Voilà pourquoi on a de grandes superficies qui sont continue mais sous forme linéaire sur une distance à peu près de 200 km », a expliqué Colonel Papa Sarr.
La Grande Muraille Verte, au-delà de lutter contre l’avancée du désert dans la zone sahélo-saharienne, contribue fortement au développement durable des populations habitants sur la tracée. Et c’est par des activités de maraîchage, d’apicultures et de plantation fruitières qui se feront d’est en Ouest du pays qui s’étend sur une distance de 545 km pour une superficie environnant 817 500 ha allant de Louga à Tambacounda en passant par Matam pour 16 communes de ces régions.
« Nous sommes en train de développer d’autres activités qu’on dise à génération de bénéfice durable, notamment le maraîchage, les plantations fruitières, la production de miel, donc l’apiculture », a souligné Colonel Papa Sarr.
Extrait d’une interview accordé à VivAfrik.com, nous y reviendrons
Par Saër SY / Vivafrik.com