Afrique du sud : 180 millions de dollars pour booster le secteur énergétique
Ce pays a obtenu, auprès de la Nouvelle banque de développement (NBD), un prêt de 180 millions $ pour le développement de son secteur des énergies renouvelables. Selon le porte-parole de la banque, ces fonds serviront à mettre en place une ligne de transmission d’une capacité de 670 MW ainsi que 500 MW de centrales d’énergies renouvelables. Les centrales concernées seront construites par des producteurs indépendants d’énergie nous rapporte Agence ecofin.
Electrifier le continent pour un développement durable
La lutte pour l’électrification de l’Afrique a désormais un nouvel allié, l’Africa Power Vision (APV). La joint-venture, formée par la Commission de l’Union africaine, le Nepad, le ministère nigérian des finances, la Commission des Nations Unies pour l’Afrique et la Banque africaine de développement, a pour objectif de booster le nombre de personnes ayant accès à l’électricité sur le continent. L’ambition de l’APV est d’atteindre 80% d’électrification au sein de la population, d’ici 2040, et de porter la proportion des organisations commerciales et industrielles électrifiées à 90%, avec assez d’énergie pour fournir toutes les entités connectées. Selon Agence ecofin, cette ligne qui facilitera grandement les échanges entre les pays de l’Afrique de l’Est et ceux de l’Afrique australe aura une capacité comprise entre 3 000 MW et 17 000 MW.
La BAD incite les jeunes à l’agriculture
Au Nigéria, la Banque africaine de développement (BAD) envisage d’injecter 300 millions de $ afin de soutenir l’entrée des jeunes dans le secteur agricole. Selon Ousmane Dore, directeur de l’institution dans ce pays, ce financement vise à permettre le développement de la prochaine génération d’agro-entrepreneurs du continent. Il constitue l’un des volets des grandes ambitions de la BAD pour l’agriculture africaine. En effet, révèle Chiji Ojukwu qui dirige le département agricole de l’institution, cette dernière entend injecter 12,5 milliards de $ dans le secteur, sur les 10 prochaines années et créer 1.2 million d’emplois agricoles à l’horizon 2021.
Angola : Viser sur l’agriculture et éliminer la coupe illégale de bois
Constatant que la production compte progresser de 105 000 tonnes en 2016, les autorités angolaises, par le biais du ministère de l’agriculture a annoncé que la production de grumes était de 125 000 m3 en 2015. De surcroit, avec cette progression, elles ambitionnent d’atteindre 230 000 tonnes d’ici 2017.
L’exécutif envisage remplacer la loi actuelle sur les forêts et la faune sauvage par un texte permettant de mieux réprimer l’exploitation et l’exportation illégale du bois. «Ce texte nous permettra de sauvegarder nos ressources et d’investir plus dans la production locale.», a déclaré le ministre de l’agriculture, Afonso Pedro Canga nous fait savoir VivAfrik.
Cameroun : Le braconnage saisi à bras le corps
Dans le cadre de la lutte anti-braconnage par les autorités camerounaises, évalués à 2 milliards FCFA, la mise en incendie, de 2 000 défenses d’éléphants et 1753 objets d’art à bases d’ivoire, traduit les efforts de lutte contre ce fléau qui décime cette population animale. Estimée à 800 en 2008, la population des éléphants, est passée à moins de 300 en 2016, dans le parc de Bouba Ndjida, au Nord du pays. Et dans le même sillage, plus de 600 armes à feu et un stock de 3 000 munitions ont été détruits dans la région Est, à Bertoua.
Pour mener de manière efficace la protection des animaux, 1.000 agents de la faune ont été déployés ces dernières années, pour protéger les zones qui sont les plus exposées au braconnage.
Une sécheresse meurtrière à Malawi
Si certains pays d’Afrique australe croulent sous le poids du manque criard d’eau potable, d’autres sont par contre secoués par la sécheresse faisant perdre à certaines provinces presque 90% de ces récoltes. Le président Peter Mutharika a demandé à la compagnie des eaux de la capitale de puiser dans les réserves pour faire face à la sécheresse. La situation va donc de mal en pis en Afrique australe et 14 millions de personnes pourraient manquer de nourriture cette année à cause de l’absence de pluie, d’autant plus que les rendements agricoles diminuent, par exemple moins 12% en un an pour le maïs dans ce pays nous informe Vivafrik.
Ndéye Fatou NDIAYE / VivAfrik