Le Maroc est cité avec quatre autres pays (le Nigeria, la Côte d’Ivoire, le Kenya, et l’Afrique du Sud) comme acteurs prometteurs dans le secteur des énergies pour la période 2016-2020. C’est ce secteur qui attire les investisseurs, d’après l’étude intitulée «financer la croissance africaine à l’horizon 2020 : perception des investisseurs internationaux», établie par Havas Horizons, l’offre de conseil dédiée aux nouveaux pays émergents de l’agence Havas Paris et de l’Institut Choiseul, informe energies-renouvelables-afrique.com.
L’étude qui s’est basée sur les résultats d’une enquête d’opinions est publiée dans le sillage de la COP21 et dans la perspective de la COP22 qui aura lieu en novembre à Marrakech. Tout un focus est consacré au secteur des énergies. Ainsi, 33% des investisseurs citent le Nigeria en première position et 22% placent la Côte d’Ivoire en deuxième position. Avec 19% comme solde d’opinions pour chacun, le Maroc et le Kenya arrivent à la troisième position. L’Afrique du Sud, elle, occupe la quatrième position avec 11% des voix. D’après les auteurs de l’étude, les pays qui conjuguent une forte croissance démographique à des perspectives économiques prometteuses sont en tête de ce classement. En effet, l’augmentation de la consommation privée couplée au développement d’activités industrielles fortement consommatrices d’énergie placent le Nigeria, la Côte d’Ivoire et le Kenya comme les acteurs prometteurs dans le secteur de l’énergie. Et ce, en dépit de facteurs d’instabilité locaux dont l’impact aurait été majoré dans le cadre d’économies moins dynamiques. Le Maroc qui affiche des «perspectives économiques intéressantes» pour les investisseurs, peut s’appuyer sur un potentiel d’énergies renouvelables important (solaire notamment) et a de bonnes capacités de financement.
Moctar FICOU / VivAfrik


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