Les trafiquants de bois sont avertis. L’Etat du Sénégal entend corser les sanctions pour punir ceux qui pillent les forêts, surtout de la Casamance. L’annonce a été faite à l’Assemblée nationale par le ministre Abdoulaye Bibi Baldé.
Le gouvernement du président Macky Sall travaille d’arrache-pied pour la préservation de nos forêts. C’est la raison pour laquelle des mesures coercitives ont été durcies. Sur la coupe abusive du bois dans les forêts sénégalaises, le ministre de l’environnement Abdoulaye Bibi Baldé explique que « le gouvernement, en collaboration avec les responsables des Eaux et Forêts est en train de faire un travail énorme sur le terrain, il y a d’ailleurs un commando qui fait un long ratissage pour veiller sur les forêts et arrêter les trafiquants », assène-t-il aux journalistes de senego.com, à l’occasion du tête-à-tête entre les parlementaires et les membres du gouvernement. Poursuivant ses explications devant les députés Abdoulaye Bibi Baldé déclare que « l’Etat a durci les sanctions contre les trafiquants qui sont sanctionnés d’une amende pouvant aller jusqu’à 50 millions et d’une peine de 5 ans ferme. Il informe aussi que plus de 30 personnes croupissent actuellement en prison pour ce délit ».
Moctar FICOU / VivAfrik