Le 20 décembre dernier, s’est tenue à Ouagadougou, au Burkina Faso, la première rencontre partenariale sur le cadre de coopération de la Coalition mondiale sur l’eau au Sahel (Cmes) organisée par le Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (Cilss) avec l’appui de la Banque africaine de développement (Bad). La rencontre a connu la participation d’une cinquantaine de structures et institutions nationales, régionales et internationales. Antoinette Batumubwira, représentante résidente de la Banque africaine de développement (Bad) au Burkina Faso a saisi cette occasion pour rappeler que « la maitrise de l’eau est une stratégie de premier plan face à la vulnérabilité des populations sahéliennes et ouest africaines ».
Dans un communiqué de presse sanctionnant la fin de la rencontre et parvenu à vivafrik.com, l’administrateur intérimaire du Cilss Dr Souleymane Ouedraogo a d’abord rappelé que cette structure a « reçu mandat des chefs d’Etats et de gouvernements du comité depuis 2004, pour piloter le processus de la coalition et souhaité que la réunion soit une réponse concrète à cette mission ». Lui succédant au micro, la représentante résidente de la Bad au Burkina Faso, Antoinette Batumubwira, en sa qualité de chef de file des partenaires techniques et financiers de la Coalition, a dans son allocution, « réitéré l’engagement de la Bad depuis 2008 et rappelé l’importance de celle-ci pour faire de la maitrise de l’eau, une stratégie de premier plan face à la vulnérabilité des populations sahéliennes et Ouest africaines et sa cohérence avec la vision africaine de l’eau dont la Bad est porteuse ». Quant au ministre de l’Eau et de l’Assainissement du Burkina Faso, Ambroise Ouedraogo, représentant le ministre coordonnateur du Cilss, il a salué le début de la réalisation de la déclaration faite en 2004 et du lancement en 2010 de l’opérationnalisation de la coalition par les chefs d’Etats et de gouvernements du Cilss, pour faire de la maitrise de l’eau une stratégie pour faire face aux grands défis de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, de la pauvreté et du développement économique . Il a félicité les Partenaires pour leur intérêt au processus engagée et rappelé l’attente forte des plus grandes Autorités et des populations du Sahel pour cette coalition.
Après avoir statué sur les trois documents soumis à l’appréciation des participants : le Cadre partenarial de la coalition, le Business plan, et la Feuille de route, l’assemblée a abouti aux conclusions essentielles. La coalition doit maintenir ses objectifs d’accroissement de l’investissement sur la maitrise de l‘eau au Sahel par la mobilisation des partenaires à apporter des appuis multiformes techniques et financiers pour la réalisation des projets et programmes du Cilss et de tous les partenaires dans un contexte spécifique de l’environnement sahélien et ses contraintes spécifiques, principale mission que les chefs d’Etat du Cilss lui ont assignée ; il y a une unanimité que cette alliance est nécessaire et a une plus-value dans la mesure où elle est unique en son genre, constitue un chapeau fédérateur et un cadre de cohérence entre les initiatives et programmes des partenaires. Un travail important relatif au plan d’action doit être conduit dans ce sens et la FAO est prête à appuyer le Cilss dans cette optique.
Moctar FICOU / VivAfrik


Laisser un commentaire