Producteur moyen du café et du cacao, le Togo prévoit de changer de cap en produisant annuellement 30.000 tonnes de café et 25.000 tonnes de cacao. Une ambition que le pays peut atteindre en comptant sur son Programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire (Pniasa).
Les autorités togolaises viennent selon afrique.latribune.fr, de rendre officielles leurs ambitions pour les filières café et cacao. C’était à l’occasion d’une visite sur le terrain du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, à Kpalimé (120 km de Lomé, sud-ouest), au siège de l’unité technique café-cacao (Utcc). Le président a exprimé son souhait de renforcer la filière, vu le rôle important de celle-ci dans les parts d’exportation du pays, dans le passé. Selon lui, le Togo doit parvenir à une production annuelle de 30.000 tonnes pour le café et de 25.000 tonnes pour le cacao.
« Le potentiel existe, reste à le développer », a expliqué Faure Gnassingbé.
Les producteurs de café et cacao togolais sont confrontés à de sérieux problèmes. Il s’agit entre autres, des difficultés organisationnelles des producteurs pour hausser leur capacité de résilience face à la conjoncture internationale (les chutes des coûts mondiaux), le commerce illicite des produits vers les pays voisins et les difficultés du secteur pour suivre les statistiques de la collecte. Des difficultés que le chef de l’Etat et les producteurs ont passé en revue afin de baliser la voie aux ambitions communes. En effet, actuellement, selon les quelques chiffres existant, de 2011 à 2015, la production moyenne est estimée à 8400 tonnes de café et à 9000 tonnes le cacao. Les rendements à l’hectare oscillent entre 250kg à 700 kg pour le café et 300kg à 600 kg pour le cacao. A en croire ces chiffres, le Togo a encore beaucoup à faire pour atteindre le niveau de production rêvé.
Moctar FICOU / VivAfrik


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