L’Organisation nationale des professionnels du bois (Onpb) compte appuyer l’Etat du Sénégal dans sa politique de préservation et de gestion durable des forêts.
La déforestation à vive allure notée au Sénégal « risque de semer le chaos sur nos économies, si rien n’est fait », a alerté Masseck Diop, président de l’Onpb, persuadé de la précarité des ressources forestières dont regorge le Sénégal. Animé d’une ferme volonté de renverser « cette situation peu reluisante », M. Diop appelle à « une introspection devant aboutir à une conscience plus nette de nos responsabilités en tant que citoyens mais également producteurs dépendant de ces ressources ». « Nous nous engageons aux côtés de l’Etat notamment auprès du ministère de l’Environnement, pour des actions qui s’inscrivent dans la durabilité », martèle-t-il sollicitant « des capacités nouvelles et des moyens de gestion durable des ressources naturelles ».
Autre solution préconisée par l’Organisation nationale des professionnels du bois, c’est « de procéder à des activités de reboisement avec près de 10 000 plants pour chaque région et par an. Cela fera, un total de 140 000 arbres plantés par année, car nous allons faire de la lutte contre la dégradation des terres une réalité ». Pour cela, renseigne notre source, une campagne de reboisement sera initiée en collaboration avec plusieurs ministères du pays. « Nous allons initier une campagne nationale de reboisement dénommée +caravane du mobilier national+, qui sera menée en collaboration avec le ministère de l’Enseignement professionnel, de l’Economie et de l’Environnement ».
Malgré les alertes des défenseurs de l’environnement et des politiques intenses menées par les pouvoirs publics pour endiguer ce fléau, « la coupe abusive et le commerce illégal du bois, continuent d’être exacerbés », constate avec amertume le président de l’Onpb.
Moctar FICOU / VivAfrik