Energie renouvelable : la SFI vole au secours de l’Afrique

La Société financière internationale (Sfi) a octroyé une enveloppe de 200 millions $ à la compagnie Berkeley Energy pour financer les projets d’énergies renouvelables en Afrique subsaharienne. Cet investissement vise à augmenter le Fonds d’énergies renouvelables pour l’Afrique (Aref) géré par Berkeley, depuis une dizaine d’années, et investissant entre 10 et 30 millions de dollars dans des centrales d’énergies renouvelables, d’une capacité comprise entre 10 et 50 mégawatts.

Selon Luka Buljan, directeur des investissements à la branche de l’Aref implantée au Kenya, ce nouveau financement ne concerne pas l’Afrique du Sud. « Les fonds seront injectés dans le même type de projets où nous investissons actuellement. Nous avons déjà détecté certains projets d’énergies renouvelables au Kenya, mais ces derniers ne sont pas encore arrivés à la phase de financement.», a-t-il affirmé au Business Daily Africa, cité par l’agenceecofin.com.

Le Fonds d’énergies renouvelables pour l’Afrique a eu à montrer son savoir-faire lors de la construction de la centrale géothermique de Corbetti, d’une capacité de 1 000 mégawatts (Mw), actuellement en cours de développement en Ethiopie. Il détient aussi des intérêts dans plusieurs projets de centrales hydroélectriques, en Ouganda. « L’imminent investissement de la Sfi remplacera un investisseur que nous avons décidé d’éjecter du Fonds.», a informé M. Buljan. La compagnie dont les principaux investisseurs sont la Banque africaine de développement (Bad), la Banque ouest africaine de développement (Boad) et la CDC Group est également implantée à Singapour, sur l’île Maurice, à Londres et à New Delhi.

Moctar FICOU / VivAfrik


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