Le Maroc s’est officiellement engagé a accompagnera la mise en œuvre du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, à travers le Centre de compétences changement climatique du Maroc (4C Maroc). C’est du moins ce qu’a affirmé la ministre marocaine en charge de l’environnement, Nezha El Ouafi. Cette annonce a provoqué la satisfaction du gouvernement congolais, porteur du projet.
Suite à l’officialisation de cet accompagnement décidé en marge du sommet international sur le climat, « One Planet Summit » de Paris, les autorités congolaises, par la voix d’Arlette Soudan-Nonaul, ministre congolaise de l’Environnement et du Tourisme, qui co-présidait avec El Ouafi, un side event relatif au fonds bleu, ont rappelé que l’initiative du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, portée lors de la COP 22 à Marrakech, a pour ambition de redéfinir les bases d’une économie collaborative associant exploitation raisonnée des forêts et gestion durable des eaux des côtes maritimes, du fleuve Congo et de ses affluents. A en croire Arlette Soudan-Nonaul, le Fonds bleu pour le Bassin du Congo est un fonds international de développement qui vise à permettre aux États de la sous-région du Bassin du Congo de passer d’une économie liée à l’exploitation des forêts à une économie s’appuyant davantage sur les ressources issues de la gestion des eaux, et notamment de celle des fleuves. S’agissant des objectifs de ce Fonds, il urge de préciser qu’il vise à promouvoir « l’économie bleue » du Bassin du Congo, avec un principe de gestion communautaire et régionale qui implique douze pays – Angola, Burundi, Cameroun, République du Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, Centrafrique, République démocratique du Congo, Rwanda, Tanzanie, Tchad et Zambie – dans lesquels seront développés des projets dans les secteurs clés de l’agriculture bio, l’écotourisme, l’artisanat traditionnel, l’énergie, avec l’objectif de renforcer les économies durables de la région et d’offrir une alternative à la déforestation. D’autres financements, notamment ceux en provenance de pays les plus pollueurs sont attendus.
Pour rappel, l’accord portant création de ce fonds a été signé par douze pays de cette sous-région le 9 mars 2017 à Oyo en République du Congo.
Moctar FICOU / VivAfrik


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