Le président de République du Sénégal, Macky Sall a annoncé lundi 18 décembre 2017 que l’usine de Keur Momar Sarr 3 (Kms3), à terme produira 200 000m3/j. « C’est bien le sens du projet Kms3 qui constitue une réponse pertinente et durable en matière d’alimentation en eau potable. Kms3, avec une production de 200 000M3/jour sera incontestablement le projet le plus important en matière d’hydraulique urbaine depuis notre indépendance », a-t-il affirmé lors du lancement officiel des travaux de cet infrastructure hydraulique.
Macky Sall a en outre invité à « investir davantage dans l’accès à l’eau potable indispensable à l’amélioration de la santé des populations et au renforcement de la compétitivité de notre économie », précisant que le démarrage des travaux de LA 3ème usine a été rendu possible grâce à la mobilisation par la Sones d’un financement de 274 milliards de francs CFA auprès des partenaires financiers.
La réalisation d’une troisième usine à Keur Momar Sarr permet un égal accès à l’eau pour toutes les populations, quelle que soit leur position géographique, a-t-il souligné. Pour le chef de l’Etat, ce projet « dotera le Sénégal de la plus grande usine de production d’eau jamais réalisée et permettra à plus de 85 000 ménages d’avoir accès à une eau potable en qualité et en quantité suffisante ». Il permettra aussi, selon lui, d’augmenter la capacité installée sur le Lac de Guiers, ce qui contribuera à renforcer significativement nos bonnes performances en matière d’assainissement et d’hydraulique urbaine, dit-il remarquant que cette usine entre en droite ligne des engagements pris par les pouvoirs publics au niveau des institutions internationales dans le domaine hydraulique. « Je voudrais relever pour m’en réjouir l’alignement de ce projet Kms3 à nos engagements internationaux en matière de gestion intégrée des ressources en eau en droite ligne avec les objectifs de développement durable », a souligné le président Sall. Qui conclut que « l’usine de Kms3 favorisera une exploitation durable des nappes d’eau souterraine prenant ainsi en compte les générations futures ».
Moctar FICOU / VivAfrik


Laisser un commentaire