« J’ai décidé de ne pas renouveler l’état de catastrophe naturelle, qui expire le 13 juin 2018 », a déclaré le ministre sud-africain des Affaires traditionnelles, Zweli Mkhize.
Via cette déclaration, l’Afrique du Sud a officiellement levé, mercredi 13 juin passé, l’état de catastrophe naturelle décrété mi-février dernier en raison de la sécheresse historique qui frappait la région du Cap (sud-ouest), la deuxième ville du pays.
« La phase aiguë de la sécheresse dans les provinces du Cap occidental (sud-ouest), du Cap oriental (sud-est), du Cap du Nord (nord-ouest) et d’autres poches plus petites du pays touche à sa fin », a expliqué le ministère dans un communiqué.
Mi-février, l’état de catastrophe naturelle avait été décrété dans tout le pays alors que Le Cap était menacée d’une rupture d’approvisionnement en eau potable.
Au prix d’une réduction drastique de sa consommation, la deuxième mégapole sud-africaine a réussi à éviter de justesse le très redouté « jour zéro », où l’eau devait être coupée aux robinets.
Ces dernières semaines, la région du Cap a bénéficié d’importantes précipitations saisonnières.
« A cette époque l’an dernier, le niveau d’eau dans les barrages était de 21,2% et la consommation d’eau de 615 millions de litres par jour », a rappelé la municipalité.
Actuellement, le niveau des barrages est de 31,8% et la consommation quotidienne d’eau de 532 millions litres d’eau, a-t-elle ajouté, appelant toutefois la population à poursuivre ses efforts « compte tenu de l’incertitude des précipitations ».
L’objectif est de limiter la consommation quotidienne d’eau à 450 millions de litres.
« Nous devons nous assurer que nous nous en tenons à nos objectifs et aux restrictions », à savoir une consommation par jour et par personne de 50 litres, a insisté la municipalité.
Moctar FICOU / VivAfrik