Le gouvernement du Zimbabwe compte gagner 200 millions $ issus de l’exportation de fleurs coupées à l’horizon 2023 contre environ 3,2 millions $ en 2015.
C’est ce qu’a annoncé Davis Marapira, ministre adjoint de l’Agriculture qui précise qu’afin de réaliser cet objectif, le pays compte développer 1 000 hectares de fermes floricoles produisant majoritairement des roses. A en croire M. Marapira, l’essentiel des fleurs coupées sera destiné aux marchés européens.
Avant la mise en œuvre du Programme de réforme foncière accélérée (Fast track land reform program-Ftlrp), le Zimbabwe jouissait d’un sous-secteur floricole dynamique représentant près de 75% de la valeur globale des expéditions horticoles et 30% de leur volume.
Le pays d’Afrique australe représentait aussi le second plus gros exportateur de fleurs coupées du continent, derrière le Kenya, avec des recettes de l’ordre de 60 millions $, une place désormais occupée par l’Ethiopie.
Moctar FICOU / VivAfrik