L’APOI salue les avancées notées dans la filière huile de palme en Afrique occidentale et centrale

Un nouveau rapport d’impact sur la durabilité de la filière huile de palme en Afrique occidentale et centrale récemment publié a révélé les avancées significatives notées dans ce secteur grâce aux prouesses de l’Initiative pour l’huile de palme en Afrique (APOI). Le rapport qui a mis en exergue la coopération de dix pays de l’Afrique centrale et occidentale dans cette filière stipule que l’initiative de l’APOI se distingue par son caractère innovant. Elle repose notamment sur la collaboration entre certains États africains, des organisations de la société civile et des entreprises du secteur privé.  

« Il était important de rassembler tous les acteurs. Avant, ils menaient leurs activités sans se préoccuper de ce qu’il se passait ailleurs en suivant leurs propres ambitions ; maintenant, les operateurs de toute la filière (petits exploitants, agro-entreprises, associations de producteurs, fonctionnaires, associations de la société́ civile) ont commencé à collaborer ensemble», a précisé le coordinateur de Proforest, une structure qui a pour mission d’aider les gens à produire et à se procurer des ressources naturelles de manière durable, pour le bassin du Congo, Louis Defo.

Listant les avancées significatives enregistrées, le rapport cite la démarche infranationale qui a largement contribuer à la prise en compte l’ensemble des produits de base et des secteurs concernant une région pour mieux lutter contre le déboisement et contrer ses effets qui provoquent des changements. Le développement de cette plateforme régionale pour la promotion d’une huile de palme durable à l’échelle globale et régionale est aussi à mettre dans l’actif des réussites de l’initiative de l’APOI. La mise en commun des informations et des enseignements mais aussi l’établissement de relations entre pairs ont permis d’atteindre ces résultats probants.

Pour Abraham Baffoe, Directeur régional Afrique, « le plus important dans l’immédiat, c’est de montrer qu’il y a eu une réduction de la déforestation due aux produits de base. Pour ce faire, nous devons obtenir des résultats sur le terrain».

« La participation des instances gouvernementales, du secteur privé et des organisations de la société́ civile est déterminante pour continuer à assurer la cohérence de la promotion de l’huile de palme durable en Afrique entre ces secteurs», a expliqué pour sa part Nadia Goodman, Chef de projet principale, Proforest. Selon lui, l’autre réussite de l’APOI est son approche multipartite de l’élaboration des principes et des plans d’action nationaux.

Dans le détail, le rapport indique que l’APOI continuera de ménager des espaces régionaux où les pouvoirs publics, les donateurs et le secteur privé pourront se rencontrer régulièrement, ce qui stimulera l’apprentissage et les échanges entre les pays à mesure qu’ils acquerront plus d’expérience du pilotage de leurs plateformes respectives, et où ils pourront partager les bonnes pratiques et les problèmes rencontres dans le cadre de la mise en œuvre des plans d’action, et étudier de nouvelles manières de résoudre les difficultés auxquelles ils se heurtent.

Moctar FICOU / VivAfrik


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