Après un travail acharné, la Mines Rabat Solar Team dévoile, enfin, sa 3ème voiture solaire, qui est d’ores et déjà la quintessence de ses pairs. Concevoir, construire et concourir avec l’une des voitures solaires les plus performantes, tel était le pari lancé en 2014 par une équipe des étudiants ingénieurs, Mines Rabat Solar Team, à travers la réalisation des prototypes de voitures fonctionnant à l’énergie solaire. Forts du succès qu’ont connu les deux premiers prototypes Fennec et Eleadora1, grâce auxquelles, elle a été accueillie par des compétitions à l’échelle nationale et internationale, notamment, le Moroccan Solar Race Challenge ainsi que le Somabay Egyptian Solar Challenge en 2017, l’équipe a lancé le défi de la mise en œuvre du 3ème prototype, Eleadora2, capable de représenter honorablement son pays aux différentes compétitions accueillant les engins solaires. Répartis en groupes, il leur a fallu de l’endurance ainsi que la persévérance pour la mise en œuvre du nouvel archétype qu’ils appelleront le cadeau du soleil. Un vrai tremplin pour la participation aux compétitions des véhicules solaires, non moins qu’aux Agoras qui serviront de caisse de résonance pour tous les projets en herbe de l’équipe. De plus, la Mines Rabat Solar Team se renforce grâce aux partenaires supportant sa cause. Des partenaires tels que, la BMCE Bank Of Africa, Crouzet, ou Nareva Holding qui consolident ses projets, en croyant en l’ingéniosité, la détermination et la créativité de ses membres. Leur soutien est, ainsi, un moteur de la fertilisation des idées novatrices de ces jeunes étudiants. Le mois d’Octobre s’est, donc, marqué par l’achèvement de leur travail et a été révélateur d’un véhicule prometteur, alliant innovation et performances. Eleadora2 se veut être un exploit sans pareil et dépasser les grands enjeux qui attendent les voitures solaires d’aujourd’hui et de demain. Concurrentiel, ce véhicule permettra à l’équipe d’aller à la conquête du podium des compétitions les plus sélectives au monde, explique btpnews.ma.
Innovation challenges : 120 millions FCFA dans la cagnotte pour 9 lauréats
Neuf porteurs d’idées innovantes dans la valorisation des déchets et l’utilisation des matériaux locaux dans les constructions d’habitation et de transport ainsi que dans la délivrance des actes de l’Etat civil auront la possibilité de décrocher une enveloppe globale de 240 000 $ (120 millions FCFA), mise en jeu par le bureau pays du PNUD. Dans les détails, ceux qui se démarqueront du lot par le caractère innovant de leurs solutions en matière de construction des villes durables recevront chacun, une enveloppe de 20 000 $ tandis que leurs pairs dans la catégorie visant à améliorer la délivrance des actes d’Etat civil empocheront 30 000 $ chacun. L’initiative de lancer cette compétition trouve sa justification dans la nécessité ressentie, de valoriser les savoir-faire et bonnes pratiques au niveau local, indique Aliou Dia, représentant-résident du PNUD au Togo. Elle matérialise de ce fait, un changement de paradigme dans l’approche de développement de l’institution onusienne au Togo. Via cette compétition, le PNUD apporte son appui aux autorités togolaises, engagées dans une course contre la montre pour l’atteinte des ODD en lien avec les thématiques concernées, renseigne pour sa part togofirst.com.
Des solutions de financement novatrices pour financer l’innovation
La création d’entreprise a connu un essor de 15 % sur les douze derniers mois. Le nombre de jeunes structures innovantes à fort potentiel ne cesse d’augmenter tandis que les montants bancaires alloués à leur développement chutent. Problème des crédits traditionnels : la nécessité d’une garantie financière ou d’un historique bancaire. Simples pour les grandes entreprises, ils sont presque inaccessibles pour les petites entités ou les startups qui sont ainsi à la recherche de nouvelles sources de financement. Des solutions non bancaires voient le jour, répondant à une logique de partage collectif des risques et des responsabilités. Elles ont notamment trois caractéristiques en commun : elles constituent des canaux directs entre prêteurs et emprunteurs (désintermédiation), elles ont toutes un fondement technologique fort (TIC, Big Data, etc.) et placent l’automatisation au centre de leurs préoccupations. Cette forme de crédit collectif permet aux internautes de prêter à un micro-entrepreneur ou à des PME. Accessible et transparente, l’intermédiation s’opère entre une multitude d’individus disposés à un investir un montant, souvent faible, sur un projet (entrepreneurial, culturel, social ou autre) ou une entreprise. Comme son nom l’indique, c’est la force de la foule qui va permettre à un projet innovant d’émerger, car il obtient ainsi un financement par l’addition de montants souvent très faibles (quelques centaines d’euros par personne). Pour le financeur, le risque est exposé sur une somme limitée. Les marketplaces ou places de marché mettent en relation un besoin de financement et un financeur sur le modèle de l’offre et de la demande. Cette solution s’adapte particulièrement bien au financement de créances commerciales. Les fonds se rapprochent du modèle bancaire par leur forme : ils mutualisent des liquidités récoltées dans une structure chargée de financer plusieurs besoins d’entreprise. Mais, contrairement au système bancaire, ils ne contiennent pas d’effet de levier et fonctionnent sur un modèle d’intégration verticale. Cette solution de financement apporte, pour les investisseurs, un profit sur la diversification de leurs investissements. Pour les entreprises, elle permet d’obtenir d’investisseurs institutionnels des sommes plus importantes et de financer des projets plus risqués, note lemondeduchiffre.fr.
Moctar FICOU / VivAfrik