Les ONG se mobilisent pour contribuer à la nouvelle vision « forêts du Maroc 2020-2030 »

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Par Mohammed Drihem

L’Association Marocaine pour l’Ecotourisme et la Protection de la Nature (AMEPN) a organisée sa première formation sur le management de projets relatifs à la Protection et la valorisation de la nature au Profit des membres de sa nouvelle équipe recrutée pour la mise en œuvre du projet de « valorisation et conservation de la biodiversité dulcicole de la Réserve de Biosphère de la Cédraie, cas des Parcs Nationaux d’Ifrane et de Khénifra ».                         

Organisée du 08 au 10 mars en cours en partenariat avec le Département des Eaux et Forêts, l’Institut Scientifique de Rabat, le Centre National d’Hydrobiologie et de Pisciculture d’Azrou et d’autres institutions avec l’appui financier du Fonds de Partenariat pour les Ecosystèmes Critiques (CEPF), cette formation rentre dans le cadre d’un projet qui s’inscrit dans la nouvelle vision ‘’Forêts du Maroc’’ lancé par SM le Roi Mohamed VI, en février 2020 et qui vise principalement 4 axes à savoir : L’Amélioration des connaissances sur la biodiversité dulcicole de ces espaces naturels pour contribuer à sa conservation et à sa valorisation, le Développement de nouveaux concepts d’écotourisme à savoir « le village de l’Ecotourisme de Ain Leuh du Parc national d’Ifrane » et le Village de l’Ecotourisme d’Oum Er-Rabia du Parc National de Khénifra, le Développement d’un programme socioéconomique en relation avec l’utilisation durable de la biodiversité dulcicole et le Développement des programmes de communication, de sensibilisation et d’éducation à l’environnement pour l’accompagnement et la promotion de la nouvelle vision « Forêts du Maroc » au niveau de la réserve de biosphère de la cédraie.

Parmi les résultats attendus de ce projet selon Brahim Aboulabbas président de l’AMEPN, cette dernière mettra en place, en concertation avec ses partenaires institutionnels et de recherche scientifique, le premier protocole de suivi de l’impact des changements climatiques sur la biodiversité dulcicole. Un protocole qui permettra de prévoir les actions d’atténuation et d’adaptation pour le maintien de l’équilibre des écosystèmes les plus fragiles et les plus sensibles aux perturbations climatiques que sont les écosystèmes de la biodiversité aquatiques, tout en créant une base de données intitulée « BIOAQUA-RBCA » spécifique à la réserve de biosphère pour le suivi de l’évolution et cette biodiversité.

Selon Aboulabass, le développement du concept ‘’village de l’écotourisme’’ est aussi une composante du projet visant à valoriser les potentialités naturelles et sociales des deux parcs nationaux de Khénifra et d’Ifrane pour y créer des pôles propres d’écotourisme qui peuvent servir de destinations principales et contribuer à la promotion de ces catégories d’aires protégées abritant les forêts, les lacs et la biodiversité la plus prestigieuse du Maroc.

Aussi, il y’a lieu de noter que L’AMEPN se base sur une jeune équipe de spécialistes, fraichement diplômés, (2018 et 2019), qui selon les responsables de l’AMEPN, leur formation, leur implication et leur professionnalisation dans ce genre de projet est aussi un résultat et une contribution au renforcement des capacités de nos jeunes surtout quand ils montrent de la motivation et de l’avidité au travail de terrain. Cette équipe est composée de :

Zaynab Elayouni, Ingénieur Agronome, au poste de Directrices des Programmes.

Kaoutar Belahcen, Master en Ecologie, Doctorante en biodiversité dulcicole, au poste de coordinatrice du programme « Biodiversité dulcicole »

Hamza Elghazaly, Ingénieur Agronome Paysagiste, au poste de coordinateur du Programme Ecotourisme, responsable de développement des concepts de village de l’écotourisme.

Mahdi Ait Lachgar, Master en Ecologie, Doctorant en biodiversité terrestre, au Poste de Coordinateur du Programme Education, Communication et sensibilisation.

Mohamed Blatsou, Master en Gestion des Territoires et développement local, de l’Université Aix Marseille en tant que stagiaire assistant au poste de Coordinateur en socioéconomie.

Mohammed Drihem

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