APO Group (www.APO-opa.com), leader panafricain de la communication et du conseil aux entreprises, annonce la deuxième édition annuelle du APO Group African Women in Media (Prix APO Group de la Journaliste Africaine) qui récompense, valorise et met à l’honneur des journalistes africaines soutenant l’entrepreneuriat féminin en Afrique. Le Prix sera décerné à la lauréate lors de la 6e édition virtuelle de la conférence Africa Women Innovation and Entrepreneurship Forum (AWIEF) (www.AWIEForum.org) qui se déroulera les 2 et 3 décembre 2020, sous le thème « Réinventer l’entreprise pour optimiser la reprise ». Le prestigieux événement annuel de l’AWIEF se veut une plateforme permettant à des leaders d’opinion, des experts de l’industrie, des décideurs politiques, des intellectuels, des organisations de développement et des investisseurs du monde entier de se rencontrer pour échanger, tisser des liens, partager des idées, collaborer et négocier dans un effort commun de stimulation de l’écosystème de l’entrepreneuriat féminin en Afrique. Nicolas Pompigne-Mognard, Président et Fondateur d’APO Group, a déclaré : « Avec le lancement du Prix en 2019, nous avons atteint notre objectif : mettre en lumière le travail des femmes journalistes qui racontent les histoires des femmes entrepreneures en Afrique. Fidèles à notre engagement de soutenir le développement du journalisme sur le continent, nous sommes fiers d’organiser cette édition de l’APO Group African Women in Media Award. Nous nous réjouissons à l’idée de décerner ce prix aux cotés de l’AWIEF à Johannesburg afin de célébrer les femmes journalistes et entrepreneures. » Les candidatures à l’APO Group African Women in Media Award doivent fournir des perspectives pertinentes sur les femmes entrepreneures en Afrique, tout en s’adressant à un public international. Le prix est ouvert aux journalistes et bloggeuses africaines, freelance ou employées par des médias, exerçant sur le continent africain et ayant réalisé un reportage diffusé ou publié en anglais, en arabe, en français ou en portugais sous la forme d’une publication imprimée, d’une émission de télévision ou de radio, sur un site web ou un blog, ayant pour audience principale l’Afrique. Les reportages doivent avoir été diffusés ou publiés entre le 1er janvier et le 31 octobre 2020. Les candidatures seront évaluées en fonction de leur contenu, du style, de la qualité d’analyse, de la créativité, de la dimension humaine et de l’impact sur la communauté. Toutes les candidatures doivent être soumises par voie électronique : – Presse écrite : télécharger le(s) scan(s) de l’article publié ; – Radio : télécharger le lien SoundCloud ; – Site web : télécharger l’URL ; – Télévision : télécharger le lien YouTube. Tout contenu vidéo doit être téléchargé sur YouTube (www.YouTube.com) et le contenu audio sur SoundCloud (SoundCloud.com). Si vous n’êtes pas encore inscrites sur ces sites, veuillez créer un compte afin de pouvoir importer votre reportage télévisé ou radio. Insérez ensuite le lien dans le formulaire d’inscription en ligne lors de la saisie des informations relatives au reportage. Le formulaire de candidature en ligne est disponible sur : http://bit.ly/APOawardfr. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 31 octobre 2020. La liste des finalistes sera dévoilée le 20 Novembre 2020 et la lauréate révélée le Jeudi 3 Décembre 2020, souligne africanews.com.
Les investissements dans l’innovation pourraient vaciller avec la crise
Cette année encore, l’autofinancement et le crédit impôt recherche dominent le financement de la R&D française. Mais la crise sanitaire pourrait durablement toucher les dépenses d’innovation. La crise du coronavirus et les tensions géopolitiques entre États pourraient réduire la part des investissements des entreprises en innovation, jusque-là en hausse. C’est le constat sans ambages posé par l’Ayming Institute, laboratoire de réflexion et d’innovation du groupe Ayming, qui vient de publier son baromètre de l’innovation internationale pour la deuxième année consécutive. Le cabinet a interrogé plus de 300 professionels de la R&D, des directeurs financiers ainsi que des cadres et des propriétaires d’entreprises dans 13 pays, dont la France, pour déterminer l’évolution des stratégies de R&D en Europe et aux États-Unis. Les prévisions prévoient une baisse de 12 % des budgets consacrés à la R&D pour les prochaines années « La crise sanitaire affectera les investissements en R&D jusqu’en 2021, voire au-delà », s’avance le rapport, un constat alarmant puisque la R&D constitue un des leviers pour sortir de cette crise économique. Le besoin de cash et de trésorerie pour payer les salariés et les fournisseurs pourraient donc freiner voire arrêter certaines stratégies d’innovation. Les secteurs de la chimie, du génie civil, de l’énergie et des biotechnologies seraient les plus impactés selon le baromètre. Comparées aux budgets 2019, les dépenses en matière de R&D étaient pourtant globalement en hausse en 2020, avant la pandémie mondiale. Le nombre d’entreprises consacrant moins d’1% de leur chiffre d’affaires à l’innovation a baissé de 9 points en un an, passant de 25 à 16%. Désormais, plus de 42% des sociétés octroient une somme comprise entre 1 et 3% de leur chiffre d’affaire à leur politique de R&D. Ce phénomène fait écho à une prise de conscience des dirigeants. « Le marché devient plus concurrentiel et les entreprises savent désormais qu’il est plus avantageux d’innover que de se lancer dans une concurrence par les prix », souligne Magdalena Burzynska, managing director Pologne chez Ayming, citée dans un communiqué publié dans les colonnes du maddyness.com.
La finance commence à sortir de son conservatisme
Le secteur de la finance, qui a longtemps fait preuve de conservatisme, tire son épingle du jeu en réalisant la plus forte augmentation budgétaire. En 2020, 20% des entreprises de ce secteur y ont alloué plus de 3% de leur chiffre d’affaires. Un pourcentage quasi-identique à celui de la santé et des industries pharmaceutiques qui pourraient bénéficier de la crise sanitaire dans les années qui viennent. Quelque soit l’enveloppe allouée, les entreprises ont compris (90%) qu’elles devaient impérativement planifier à court, moyen et long terme leur politique de R&D. « Cela montre que les gens comprennent l’importance de l’innovation, sous peine de rester à la traîne. Lors de la préparation des budgets, c’est certainement l’un des éléments clés à prendre en compte, sinon elle ne s’effectuera tout simplement pas », analyse Thomas Folsom, managing director États-Unis chez Ayming. Pour financer leur R&D, les entreprises utilisent différentes solutions. L’autofinancement (40%) et le crédit d’impôt recherche (40%) sont les solutions les plus plébiscitées par les sociétés françaises, suivies de près par le financement en private equity (26%). Au cours des cinq dernières années, les montants des levées de fonds n’ont cessé de croître. Ces statistiques correspondent à la tendance observée dans tous les pays analysés. Néanmoins, les entreprises françaises préfèrent se tourner vers le financement participatif (32%) plutôt que les subventions nationales (24%) ou internationales (16%) contrairement à ses voisins. Le crédit d’impôt recherche (CIR) rattrape son retard sur l’autofinancement, « une évolution positive » selon le rapport car il constitue une solution jugée « fiable ». Contrairement aux subventions nationales et internationales, dont les procédures d’obtention sont souvent longues et complexes, le CIR est dirigé par les entreprises elles-mêmes et se base sur le volume et l’activité. En France, par exemple, les entreprises peuvent demander 30% de leurs dépenses de recherche inférieures ou égales à 100 millions d’euros (50% dans les départements d’outre-mer et en Corse). S’il constitue un avantage certain pour le tissu économique français, sa procédure d’obtention n’est pas non plus une sinécure remarquent les auteurs du rapport. « En France, les entreprises doivent disposer d’une description écrite des projets de R&D pour justifier d’une part, leur éligibilité et, d’autre part, leur valeur lors de la déclaration à l’administration fiscale. Cela nécessite avant tout une expertise scientifique approfondie à la fois exhaustive et précise, que ne peuvent avoir les comptables », analyse Fabian Mathieu, managing partner France chez Ayming. Si un tiers des sociétés françaises préfèrent gérer seules leur R&D, la moitié d’entre elles font appel à un comptable (24%) ou un expert en R&D (24%), une tendance qui devrait se « développer au fur et à mesure que la complexité des technologies augmente », poursuit maddyness.com.
Moctar FICOU / VivAfrik