Bonne nouvelle pour les actrices de la filière agro écologique du Sénégal. En effet, l’ONG Solidagro a décidé d’accompagner 600 productrices maraîchères de la commune de Toubacouta, (département de Foundiougne, région de Fatick centre), dans le cadre de la transition agro-écologique, a indiqué, vendredi. L’information a été véhiculée par le président de ladite ONG, Doudou Diallo.
Sur ce point précis, Doudou Diallo a soutenu qu’« à Fatick, nous sommes présents dans cinq communes, soit dans 35 villages. Au niveau de Toubacouta, nous sommes présents dans 20 villages. Et dans le cadre de la transition agro écologique, nous accompagnons 600 productrices maraîchères, qui sont réparties dans 17 périmètres maraîchers ».
Doudou Diallo qui s’exprimait à l’occasion d’une caravane de sensibilisation sur la protection de l’environnement, organisée par l’ONG « Neebaday », une manifestation qui a coïncidé cette année avec le séminaire annuel de l’Agence de presse sénégalaise (APS) en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer (FKA) a signalé que ces 600 femmes exploitent une surface de plus de 65 hectares à Toubacouta.
« Avec l’agroécologie, nous voulons contribuer à préserver notre environnement, lutter contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle et promouvoir une meilleure santé par une alimentation agro-écologique ».
Poursuivant son allocution, M. Diallo affirme : « au Sénégal, nous sommes en train de mettre en œuvre un certain nombre de programmes liés au droit à l’alimentation et à l’eau potable. Nous voulons la refondation de l’agriculture, une agriculture qui prenne en compte aussi bien l’environnement que la santé des animaux ».
Le président de l’ONG Solidagro a rappelé que son ONG, qui soutient les familles les plus pauvres en Bolivie, en Afrique de l’Ouest et aux Philippines, a participé à la lutte contre la maladie de Newcastle à Toubacouta, et d’une façon générale dans la région de Fatick.
« Nous sommes parvenus à faire baisser le taux de mortalité due à la maladie de Newcastle de 80% dans les 35 villages de Fatick », s’est-il félicité, relevant que la maladie de Newcastle représente une contrainte à l’aviculture familiale.
« Elle est très grave, contagieuse et mortelle », a-t-il insisté, avant de conclure : « lutter contre cette maladie, c’est contribuer à l’amélioration des revenus des femmes rurales, car 86% des poulaillers sont détenus par ces dernières ».
Moctar FICOU / VivAfrik