L’ambassadeur du vélo en Afrique qui a toujours l’habitude d’être sur le vélo, prend actuellement part au Sénégal à la Semaine de la mobilité durable et du climat organisée du 3 au 7 octobre 2022 par la Coopération pour le développement et l’amélioration des transports urbains et périurbains (CODATU), le Conseil exécutif des transports urbains durables (CETUD) et l’Association climate chance.
L’Ivoirien Andy Costa a profité de son séjour à Dakar pour expliquer aux participants de la 18ème Conférence de la présente Semaine qui marque le 40ème anniversaire de la CODATU et coïncide avec le 4ème Sommet de Climat chance africain et la deuxième édition des Assises territoriales de la mobilité urbaine organisée par le CETUD que le vélo est « un support de sensibilisation à la notion environnementale » d’où la création de systèmes appelés « la Green Tech », l’innovation responsable utilisée aujourd’hui pour se déplacer.
« Cette innovation change notre mode de déplacement », a reconnu l’ambassadeur du vélo en Afrique. « Pour ce qui concerne mon appui ou mon intervention face aux politiques surtout en Côte d’Ivoire où nous sommes axés sur l’opérationnalité, nous disons qu’aujourd’hui, on ne peut pas démocratiser le vélo si nous n’avons pas d’infrastructures dédiées au vélo », a poursuivi M. Costa.
L’ambassadeur du vélo en Afrique qui s’exprimait, mardi 4 octobre 2022 à Dakar, n’est pas passé par quatre chemins pour évoquer les leviers sur lesquels il travaille. « On essaie de bosser sur les initiatives comme « Women mobility and education » qui consiste à interpeler, pas que le public mais le privé à donner aussi leur part de responsabilité sur cette thématique environnement via la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Nous essayons de sponsoriser le vélo que nous redonnons, en zones rurales, aux jeunes filles pour aller à l’école car, pour nous l’éducation est capitale. Ouvrir une école, c’est fermer une prison. Nous sensibilisons également les universités parce que, pour nous, les étudiants sont les futurs leaders du climat », a-t-il détaillé.
Cette initiative pourra impacter la notion environnementale. On finira par le plaidoyer politique qui est capital parce qu’on ne peut pas faire du vélo si on n’a pas des infrastructures dédiés à ce moyen de déplacement. « Le vélo a sa place dans notre société. Pour preuve, le vélo a traversé toutes les époques. Aujourd’hui, il est encore là. En plein COVID, on n’avait pas les moyens de mobilité mais le vélo a démontré encore son impact positif sur l’environnement. C’est pourquoi, les pistes cyclables avaient étaient créées comme à Paris par exemple appelées des corona pistes pour montrer que le Coronavirus a un impact positif sur l’environnement et le climat », a plaidé M. Costa.
Qui compare enfin la vie à un vélo. « Pour moi, la vie est comme un vélo. Si tu ne la pédales pas, tu n’avances pas ».
Moctar FICOU / VivAfrik


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