Le coût de de l’action climatique dans les pays du sud évalué à 2 400 milliards de dollars par an, selon Nicholas Stern

Le premier centre de formation dédié au numérique pour lutter contre le dérèglement climatique en Afrique de l’Ouest qui s’est ouvert, ce samedi 3 décembre 2022 à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso à l’Université Joseph Kizerbo.                 

En effet, c’est « le changement climatique causé par l’activité humaine qui a rendu les événements climatiques 80 fois plus probable et 20 % plus intense ». C’est la conclusion du World weather attribution, un réseau mondial de scientifiques capables d’évaluer en peu de temps le lien entre les événements météorologiques extrêmes et le changement climatique. Ces phénomènes vont s’accentuer, nous le savons. Mais, peut-on les anticiper pour mieux y faire face ? Mais quel va être le prix de l’action climatique pour les pays du sud ? 2 400 milliards de dollars par an, répond l’économiste britannique Nicholas Stern, dans le rapport qu’il a co-présidé avec l’économiste camerounaise Vera Songwe et baptisé « Le financement de l’action climatique, accroître les investissements pour le climat et le développement ».

Rappelons qu’au Tchad, plus d’un million de personnes sont affectées par des inondations dues à des pluies hors normes. Au Nigeria, le même phénomène a tué 600 personnes et dévasté l’agriculture. Dans le sud-est du Niger, dans la région de Diffa, ce sont 2 800 personnes qui ont été déplacées par des inondations et qui vivent aujourd’hui dans le dénuement le plus total.

Moctar FICOU / VivAfrik


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