Oman salue et compte s’inspirer de l’expérience marocaine dans le secteur de l’hydrogène vert

Le directeur général des énergies renouvelables et de l’hydrogène au ministère de l’Energie et des Mines d’Oman, Abdulaziz Al Shidhan, a salué le modèle des énergies renouvelables, notamment dans la production de l’hydrogène vert au Maroc.

L’expérience marocaine en matière d’énergies renouvelables a été de nouveau mentionnée comme un exemple à suivre, notamment dans la production de l’hydrogène vert. Le responsable omanais a affirmé l’engagement d’Oman à coopérer avec le Maroc dans ce secteur et de communiquer encore plus avec Rabat à ce sujet.

Abdulaziz Al Shidhan qui s’exprimait lors d’une conférence internationale organisée, lundi 26 décembre 2022, dans le but de promouvoir la feuille de route omanaise sur la neutralité carbone et l’investissement dans les énergies renouvelables, a souligné que le Maroc a établi une stratégie « claire » pour bénéficier de l’hydrogène vert et que sa proximité géographique avec l’Europe est un atout considérable pour la production et l’exportation de cette matière.

Le Maroc a pu développer un modèle énergétique apte à produire de l’hydrogène vert en se basant principalement sur les énergies renouvelables, dans le but de réaliser les objectifs ambitieux annoncés lors de la COP 21, qui s’axent essentiellement sur l’augmentation de la part de ces énergies à 52% à l’horizon 2030.

C’est dans ce sens que le Maroc est considéré comme un exemple puisqu’il figure parmi les 6 pays disposant de capacités importantes en matière de production et d’exportation de l’hydrogène vert et de ses dérivés, selon Conseil international de l’Energie (World Energy Council).

Le Maroc a usé de sa position géographique stratégique et de son réseau portuaire méditerranéen et atlantique afin d’établir une feuille de route pour l’hydrogène vert et réaliser les objectifs envisagés à court terme et les ambitions à long terme.

Dans le but de développer graduellement l’hydrogène vert, la feuille de route prévoit à court terme (2020-2030) un usage local de ce dernier comme matière première industrielle, notamment par la production de l’ammoniaque vert nécessaire à la production d’engrais et par l’exportation des dérivés de l’hydrogène vert au profit de pays engagés dans la décarbonisation.

Moctar FICOU / VivAfrik                         


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