Le Sénégal à la quête de 5 000 milliards dont 1 600 au Sommet de Dakar 2 pour financer sa stratégie de souveraineté alimentaire   

Le ministre Sénégalais de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a annoncé que les besoins du Sénégal pour le financement de sa stratégie de souveraineté alimentaire sont évalués à 5 000 milliards. Aly Ngouille Ndiaye faisait face à la presse lundi 23 janvier 2023 aux côtés de ses collègues de l’Elevage et de la Pêche et du représentant de la Banque africaine de développement (BAD) en prélude du Sommet de Dakar 2, une rencontre continentale sur la souveraineté alimentaire prévu du 25 au 27 janvier 2023.

Avec sa nouvelle stratégie de souveraineté alimentaire, le Sénégal aura besoin de 5 000 milliards de FCFA. Une partie de ce montant est attendue lors de la rencontre de Dakar 2 qui s’ouvre mercredi  25 janvier 2023 sur le thème « Nourrir l’Afrique : Souveraineté alimentaire et résilience ».

Au cours de cette rencontre, les 41 pays participants vont défendre leur pacte national de stratégie alimentaire devant les partenaires financiers afin de pouvoir décrocher le financement de ces programmes. Dans ce sens, le Sénégal va soumettre sa stratégie de souveraineté alimentaire dans l’optique de pouvoir lever un montant global de 1 600 milliards de FCFA, représentant à peu près 30% du budget global nécessaire au financement de ce programme sur une durée de cinq ans.

C’est ce qu’a expliqué le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire(MAERSA). « Quand on définissait nos budgets de la stratégie alimentaire, nous visions un montant global, sur les cinq prochaines années, d’investissement et d’exploitation de 5000 milliards de frs CFA. Nous allons soumettre dans le cadre de ce sommet 1600 milliards de Frs CFA, à peu près le 1/3. Cela veut dire que même si nous réussissons à avoir 100%, ce que nous demandons au sommet, nous allons encore chercher les 67% avec d’autres partenaires ».

Aly Ngouille Ndiaye s’exprimait en présence de Beth Dunford, vice-présidente de l’agriculture, du développement social et humain de la BAD et des ministres de la Pêche et du ministre de l’Elevage et des productions animales, deux ministères qui sont parties prenantes dans l’élaboration de la stratégie nationale de souveraineté alimentaire du Sénégal.

Avec ce nouveau cadre, le Sénégal entend changer de paradigmes dans le domaine agricole pour relever les nouveaux défis de la souveraineté alimentaire. Mais les « exploitations familiales demeurent et restent le noyau de la politique agricole du Sénégal », a remarqué Aly Ngouille Ndiaye.

Moctar FICOU / VivAfrik


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