GGGI, à travers le projet DAPA, accompagne le Sénégal dans sa lutte contre les effets pervers du changement climatique, selon le directeur de l’électricité  

« Le projet de Conception d’approches politiques sous l’Article 6 de l’Accord de Paris (DAPA) est un projet extrêmement important pour le gouvernement du Sénégal. Suffisant pour le l’Etat de signer une convention avec l’Institut mondial pour la croissance verte au Sénégal (GGGI). Celle-ci vise à accompagner le Sénégal dans son ambition de lute contre le changement climatique notamment sur les volets adaptations et atténuation », a dit Ibrahima Niane, directeur de l’électricité au ministère sénégalais de l’électricité.  

M. Niane s’exprimer lors d’un atelier de partage pour le ministère du Pétrole et des Energies sur les « études sur les flux financiers et sur l’évaluation des impacts socio-économiques » de l’approche politique développement des énergies renouvelables connectés au réseau dans le cadre du projet DAPA et organisé par l’Institut mondial pour la croissance verte.

De son côté, le responsable du Projet conception des approches politiques sur l’article 6 de l’accord de Paris au Sénégal a souligné que des  études réalisées par des experts de l’Institut mondial pour la croissance verte sur les flux financiers et l’évaluation des impacts socio-économiques des politiques de développement des énergies renouvelables au Sénégal connectés au réseau dans le cadre du projet de Conception d’approches politiques sous l’Article 6 de l’Accord de Paris ont démontré, la nécessité d’apporter des  subventions et des incitations financières pour développer les énergies renouvelables.

De l’avis de Abdoulaye Seck, « l’étude réalisée sur les flux financiers a montré que sans subvention ou sans incitation financière, on ne pourrait pas atteindre un taux de 30 % d’énergies renouvelables dans le réseau hors hydroélectricité », a dit M. Seck, responsable du Projet conception des approches politiques sur l’article 6 de l’accord de Paris au Sénégal.

L’expert Sénégalais a renchéri que « cette étude a aussi démontré qu’intégrer plus d’énergies renouvelables dans nos réseaux, nécessite des subventions additionnelles pour le secteur privé et pour le gouvernement de même que  pour toutes les technologies d’énergie renouvelable  comme le solaire,  la biomasse mais également pour l’éolien ».

Les experts de l’Institut mondial pour la croissance verte qui ont mené les deux études vont discuter au cours de cet atelier avec les différentes parties prenantes concernant sur les hypothèses et des résultats pour recueillir leurs recommandations avant de procéder à une validation finale.

« L’étude a permis de faire une évaluation du potentiel de réduction des émissions (…) qui devront être monnayées sur le marché international avant de les reverser au niveau secteur et au niveau gouvernement pour rendre intéressant les énergies renouvelables dans un contexte de gaz to power », a relevé Abdoulaye Seck.

Pour qui, « le Sénégal va exploiter prochainement du gaz, c’est pourquoi les énergies renouvelables doivent être compétitives par rapport au gaz, une énergie qui est déjà compétitive ».

Concernant l’étude sur les impacts socio-économiques de l’approche politique, M. Seck estime que les résultats permettent de voir au-delà des aspects financiers immédiats, quel est l’impact en termes d’investissement, en termes d’évolution du Produit intérieur brut (PIB), ou encore en termes de créations d’emplois des énergies renouvelables.

Moctar FICOU / VivAfrik


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