L’ONU alerte sur le risque de famine à Gaza suite au conflit entre le Hamas et Israël

L’Organisation des Nations Unies (ONU) a une nouvelle fois alerté sur le risque de famine à Gaza, vendredi 17 novembre 2023. Depuis le début de l’offensive israélienne, l’enclave vit avec moins de 10% de la nourriture dont elle a besoin pour nourrir ses 2 millions d’habitants. Pour sa part, le Programme alimentaire mondial (PAM) avait averti plutôt jeudi 16 novembre 2023 que la bande de Gaza était confrontée à un risque de « famine généralisée », la quasi-totalité de la population ayant désespérément besoin d’une aide alimentaire.

Sur les enfants de Gaza plane une menace de famine extrême. Alors que l’hiver approche à grands pas, l’ONU a tiré une nouvelle fois la sonnette d’alarme. Les habitants de Gaza sont à court d’eau potable et de nourriture. Les épiceries sont vides et les camions humanitaires rentrés par l’Égypte n’ont pas pu atteindre les civils, car Israël empêche tout approvisionnement en carburant. Dans une supérette à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, s’inquiète l’ONU, les habitants affamés font parfois plusieurs kilomètres à pied à la recherche de nourriture, en vain.

« Les approvisionnements en eau et en nourriture sont pratiquement inexistants à Gaza et seule une fraction de ce qui est nécessaire arrive par les frontières », a précisé dans un communiqué, Cindy McCain, directrice exécutive du PAM.

Poursuivant ses explications dans le texte officiel, elle a renchéri qu’« avec l’hiver qui approche à grands pas, les abris dangereux et surpeuplés et le manque d’eau potable, les civils sont confrontés à la possibilité immédiate de mourir de faim ».

Moins de 10% de la nourriture nécessaire

Depuis le début de l’offensive israélienne, Gaza vit avec moins de 10% de la nourriture nécessaire pour nourrir ses 2 millions d’habitants. « À Gaza, les habitants survivent en mangeant une fois par jour s’ils ont de la chance. Le blocage du carburant et les coupures de réseau nous empêchent de mener nos opérations », a expliqué Samer Abdeljaber, directeur du programme alimentaire mondial en Palestine.

Moctar FICOU / VivAfrik


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