Le député Guy Marius Sagna, leader du mouvement FRAPP a rencontré les femmes transformatrices de poissons de Bargny. Il avait avec ses camarades fustigés l’installation « d’une centrale à charbon » entre les lieux d’activités de ces femmes transformatrices de poissons, les habitations, une école élémentaire, une case des tout petits etc.
Lors d’un point de presse tenu le week-end dernier, les femmes transformatrices de Khelcom ont dénoncé l’attitude d’un groupe minoritaire de femmes qui « suit aveuglément certaines ONG pour critiquer la Centrale électrique de Bargny ». Ces femmes ont souligné la bonne qualité de la cohabitation avec la Centrale et les efforts consentis par cette dernière pour résorber les quelques problèmes de pollution.
Elles ont aussi rappelé les innombrables actions sociales de la centrale au bénéfice des femmes de Khelcom dont le montant de 20 millions offert cette année pendant le ramadan et l’année précédente, précisant que si la centrale n’a pas encore construit une infrastructure moderne de transformation pour elles, c’est à cause des problèmes de propriété concernant le foncier.
Car la Centrale avait commandité l’étude de faisabilité de la modernisation du site de Khelcom mais c’est après qu’ils ont appris que le site est affecté à l’entreprise turque Tosyali. La Centrale est en train de chercher des alternatives avec le Maire de Bargny pour que le site revienne aux femmes afin qu’elles puissent réaliser leur projet de modernisation. La centrale à charbon de Bargny aujourd’hui Centrale électrique de Bargny est souvent l’objet de fausses informations de la part de certaines ONG et groupuscule.
Moctar FICOU / VivAfrik
