Au Sénégal, plus de 1 500 arbres ont été plantés, samedi 17 août 2024, dans trois villages de la commune d’Oulampane, dans le département de Bignona, a indiqué son maire, Sagar Coly.
Si l’on se fie aux initiateurs de cette activité portée par l’équipe municipale d’Oulampane, de concert avec les communautés locales, entre dans le cadre de la campagne nationale de reboisement. Elle s’est notamment déroulée à Balankine Nord, à Oulampane et Django.
« Pour la journée de ce samedi, plus de 1500 arbres sont plantés dans trois zones du périmètre communal », a salué l’édile de la ville d’Oulampane, Sagar Coly.
À Django, 200 espèces composées de Mélina, du Linke, de l’anacardier, entre autres espèces ont été plantées dans le cadre de cette activité de reboisement, a-t-il ajouté, saluant l’engagement des populations qui ont manifesté leur volonté de lutter contre la déforestation. Selon M. Coly, « le village de Django abrite une forêt dépourvue de grands arbres ».
Poursuivant son allocution, il a expliqué que « c’est la raison pour laquelle nous avons décidé de corriger cette situation en investissant dans cette forêt ».
Outre la zone de Django, cette même activité s’est déroulée simultanément au niveau de la zone de Balankine Nord et la zone d’Oulampane.
Sagar Coly a cependant déploré le fait que « la forêt de la commune d’Oulampane est très malade ». Nous avons 606 Km de superficie composés particulièrement de forêt. Mais, malheureusement nous avons connu ces dernières années une déforestation qui ne dit pas son nom. Pratiquement tous les grands arbres ont été ravagés ».
M. Coly a aussi plaidé pour le renforcement des services des eaux et forêts dans sa commune pour engendrer des solutions par rapport à l’exploitation illicite du bois.
« Aujourd’hui, nous menons des opérations de plantation et de reboisement dans les forêts naturelles pour essayer de faire revenir ces espèces qui se sont raréfiées », a indiqué Mamadou Lamine Bodian, un colonel des Eaux et forêts à la retraite et initiateur du projet « Karamba » (la forêt en Joola).
« Dans la commune d’Oulampane nous avons produit environ 15 mille plants essentiellement des espèces locales car nous avons remarqué que plusieurs espèces sont en train de disparaître », a-t-il fait observer.
Moctar FICOU / VivAfrik