La Réserve de biosphère transfrontière du delta du fleuve Sénégal (RBTDS) a récemment organisé une cérémonie marquante au cours de laquelle des équipements d’une valeur totale de 40 millions de francs CFA ont été remis à 24 groupements et coopératives de femmes situés sur la rive gauche de cette région. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du « Projet de renforcement de la coopération transfrontière pour une meilleure gestion et restauration des écosystèmes dans le delta du fleuve Sénégal », une collaboration entre le Sénégal et la Mauritanie visant à promouvoir la préservation des écosystèmes de la zone tout en soutenant son développement socio-économique.
Présent à la cérémonie, le Colonel Ibrahima Guèye, directeur des parcs nationaux du Sénégal, a exprimé sa reconnaissance envers les partenaires et participants impliqués dans cette action. Il a souligné que la remise de ces équipements est une étape cruciale pour soutenir le développement économique de la région, une des fonctions principales d’une Réserve de biosphère. Selon lui, cette action répond également à la troisième mission de la RBTDS, qui vise à promouvoir la recherche, l’éducation environnementale et l’appui logistique, en parallèle de sa mission première de conservation des ressources naturelles.
La coordinatrice du projet, Aminata Sall Diop, a rappelé les objectifs globaux de cette initiative, qui cherchent à améliorer les écosystèmes tout en renforçant les conditions de vie des communautés locales. Parmi les équipements remis figurent notamment des matériels de transformation de céréales locales, de fruits et légumes, ainsi que des outils de maraîchage, en plus de divers ustensiles de cuisine.
Ont pris part à cette cérémonie de remise de matériels des groupements tels que la Coopérative des femmes de la Langue de Barbarie, le groupement des Femmes du Parc national des oiseaux du Djoudj, le groupement And Liguey de Fatou Binetou Sarr, et le groupement des femmes de Diama. Ces équipements devraient faciliter la mise en œuvre de projets générateurs de revenus pour ces coopératives, contribuant ainsi à la résilience et à la durabilité des communautés locales.
Moctar FICOU / VivAfrik
