Lors du deuxième sommet sur les changements climatiques et la réduction des risques de catastrophes, qui s’est déroulé du jeudi 13 au vendredi 14 février 2025 à Dakar au Sénégal, les ministres sénégalais de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, et de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, ont mis en lumière le rôle primordial de la radio dans la sensibilisation et la mobilisation des communautés face aux défis du changement climatique.
Le ministre de l’Environnement a déclaré que « l’un des éléments essentiels dans la lutte contre le changement climatique est l’information des communautés », précisant que « la radio est le moyen de communication le plus accessible et le plus résilient, capable d’atteindre des millions de personnes, même dans les zones les plus reculées ». En soulignant cette réalité, M. Ngom a évoqué l’importance de la radio comme un vecteur de sensibilisation, permettant de diffuser des informations cruciales en temps réel et d’inciter les populations à adopter des comportements responsables face aux catastrophes climatiques.
Le sommet, organisé par l’Union africaine de radiodiffusion (UAR) en partenariat avec le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe (UNDRR), se déroule sur deux jours. Le thème de cette édition est « La radio au cœur des communautés : ensemble face au défi climatique », un sujet qui explore la synergie entre les médias radiophoniques et la communication sur le changement climatique. Ce sommet vise à renforcer le rôle de la radio comme outil de plaidoyer et d’action collective pour faire face à l’urgence climatique, et à promouvoir son rôle clé dans la résilience climatique en Afrique.
À l’ouverture de l’événement, Ismaila Cissey, ministre gambien de l’Information et des Médias, ainsi que Grégoire Ndjaka, directeur général de l’UAR, ont également souligné l’impact de la radio dans la sensibilisation sur des enjeux cruciaux tels que le changement climatique. Selon le ministre sénégalais Alioune Sall, « la radio reste un outil indispensable pour atteindre les communautés les plus vulnérables, transcendant les barrières linguistiques, géographiques et d’alphabétisation ». Il a ajouté que « la radio est accessible à tous et constitue un vecteur puissant d’information pour sensibiliser et mobiliser les citoyens face aux défis climatiques ».
Ce sommet se veut également une opportunité pour les médias d’explorer des stratégies de communication innovantes et adaptées aux réalités africaines. En utilisant les plateformes médiatiques, les acteurs du secteur sont invités à jouer un rôle clé dans l’élargissement du débat mondial sur le climat, en donnant une voix forte à l’Afrique dans les discussions internationales.
De son côté, Grégoire Ndjaka a expliqué que le thème de cette édition reflète la volonté commune d’exploiter le pouvoir inégalé des médias, en particulier de la radio, pour soutenir les efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique. Selon lui, ce sommet constitue une étape décisive dans la mobilisation des médias pour affronter ce défi mondial. Il a ajouté que l’objectif était d’amplifier les voix des communautés vulnérables, pour ainsi accélérer la transition vers un avenir plus durable.
Le sommet rappelle que la radio reste un des médias les plus accessibles et fiables, capable d’atteindre des zones éloignées et de changer les comportements. Grâce à ce médium, les communautés locales peuvent être directement informées des enjeux climatiques, permettant ainsi de mieux se préparer et d’adopter des solutions durables pour l’avenir.
L’UAR, qui organise cet événement, est la plus grande organisation professionnelle de radios et télévisions en Afrique, regroupant plus de 80 organisations audiovisuelles publiques et privées à travers le continent.
Moctar FICOU / VivAfrik