Souleymane Diallo, le directeur de cabinet du ministre sénégalais de l’Environnement et du Développement durable, a appelé, samedi, à Dakar, à la protection de l’écosystème au Sénégal, afin de garantir aux générations actuelles et à celles du futur l’accès aux ressources naturelles.
« Il faudrait veiller au maintien de l’équilibre et bannir toute action mettant à rude épreuve la résilience de nos écosystèmes, la disponibilité, l’accessibilité et l’utilisation des ressources naturelles, au bénéfice des populations actuelles et futures » a-t-il plaidé. M. Diallo intervenait à une conférence organisée à l’Université Cheikh-Anta-Diop (Ucad) en prélude à la célébration, lundi prochain, de la Journée mondiale de l’environnement, sur le thème : « Rapprocher les gens de la nature ». La conférence organisée par l’Institut supérieur de l’environnement (Ise) de l’Ucad portait sur le thème : « Villes vertes pour un développement durable au Sénégal : le cas de Diamnadio ». Selon le directeur du cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement durable, ce thème offre l’occasion de « réfléchir aux interrelations entre l’homme et la nature » et d’«entreprendre des actions vigoureuses pour réduire les impacts des phénomènes » destructeurs de la faune, de la flore sauvage et de l’environnement.
« Nous réconcilier avec la nature »
« On n’a plus besoin de rappeler les relations qui existent entre l’homme et son cadre de vie », a par ailleurs souligné M. Diallo, ajoutant que « la perturbation des équilibres naturels affecte à la fois la qualité de l’environnement et le mode de vie des populations ». « L’objectif de cette conférence est d’attirer l’attention du public sur l’environnement, notamment en ce qui concerne la dégradation de la nature », a précisé le professeur Bienvenue Sambou, directeur de l’Ise. A l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, l’Ise va dérouler des actions de sensibilisation sur la dégradation de la nature et pousser les populations à prendre conscience de ce « danger » qu’est la destruction du cadre de vie, selon M. Sambou. « Nous restons persuadés que ces activités nous aideront à prendre conscience » des risques de destruction de l’environnement et à « nous réconcilier avec la nature », a-t-il ajouté. Le Sénégal doit donner le bon exemple dans ce domaine, en construisant des villes vertes, car il a bénéficié d’un programme des Nations unies pour s’y atteler, selon Bienvenue Sambou.
Selon le professeur Ngor, qui est intervenu à la conférence au nom du recteur de l’Ucad, le thème de la Journée mondiale de l’environnement 2017 offre à l’homme l’occasion de « revoir son comportement envers la nature » et de « penser à sa protection ». « La nature nous rend beaucoup de services (…). D’où l’importance pour nous, de nous réconcilier avec elle », a ajouté M. Faye.
Moctar FICOU / VivAfrik


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